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Couilloud : se faire un prénom

Par Pablo Ordas
  • Pour la première fois de sa vie, Barnabé Couilloud a quitté Lyon et sa région. Un choix payant puisqu’il a réussi, petit à petit, à entrer dans la rotation au BO au poste de numéro 9. Photo Pablo Ordas
    Pour la première fois de sa vie, Barnabé Couilloud a quitté Lyon et sa région. Un choix payant puisqu’il a réussi, petit à petit, à entrer dans la rotation au BO au poste de numéro 9. Photo Pablo Ordas - Pablo Ordas
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Arrivé de Lyon cet été, le jeune relayeur, Barnabé Couilloud, demi de mêlée,  vient chercher du temps de jeu sur la Côte Basque à Biarritz. Loin de ses bases, des siens et de son frère, Baptiste.

Dans la famille Couilloud, on demande le cadet, Barnabé ! Du haut de ses 20 ans, il fait partie des nouvelles têtes au BO. Arrivé cet été après quinze ans passés à Lyon, le jeune homme vient pour se lancer un nouveau défi. "J’avais cette volonté de changer de club parce que je sentais bien que ça allait être compliqué d’intégrer l’effectif pro à Lyon ", explique-t-il. Le BO le contacte, Couilloud quitte sa ville natale, sa famille et ses amis. "Je n’avais jamais vécu ailleurs, reprend le demi de mêlée. Ça m’a fait un petit pincement au cœur. Mais je me suis dit que c’était le bon choix, afin de sortir du confort que j’avais à Lyon." D’autant plus que la concurrence est rude au Lou avec la présence au poste de Jonathan Pélissié, Jean-Marc Doussain et… Baptiste Couilloud, de dix-huit mois son aîné.

Dans la vie de tous les jours, les deux frères sont très proches. La ressemblance saute aux yeux et la comparaison est inévitable. Aussi fut-elle, un temps, lourde à porter pour Barnabé. "Il fut un temps, à Lyon, où c’était plutôt dur. Mon frère était en train de monter et des gens me comparaient à lui en me disant : "Pourquoi tu n’est pas comme ça, pourquoi tu n’arrives pas à faire ça ?" Puis j’en ai pris l’habitude et je me sers de ça pour avancer. Maintenant, ça va mieux. " Mais le cadet de la fratrie ne cache pas que Baptiste est "un peu un exemple". Malgré la distance, les liens se sont même renforcés. "Quand je suis rentré à Lyon voir ma famille, je l’ai senti vraiment heureux de me voir. Ça m’a fait plaisir."

Dynamiteur

Barnabé ne manque pas un match de son aîné, il suppose que la réciproque est vraie. Et tous deux débriefent leurs prestations par téléphone. Celui-ci a dû chauffer ces dernières semaines puisque "Babé", arrivé dans la peau du numéro 3 au poste, a disputé toutes les rencontres depuis le début du championnat. Toutes en tant que remplaçant. " À chaque fois, il a pu dynamiser les matchs avec sa vitesse de course et son tempo apprécie Matthew Clarkin. Il joue beaucoup à l’instinct, ses prises d’initiatives autour des rucks sont intéressantes. Nous sommes très contents de son évolution."

Celle-ci devrait naturellement lui permettre de s’imposer un peu plus dans les années à venir. Pour que Barnabé puisse se faire un prénom. Et participe, à son tour, à l’expansion de son patronyme, dans le monde du rugby en France. "Si on peut connaître le prénom de Barnabé, sans que ce soit en se disant que c’est le frère de Baptiste Couilloud, ce sera encore davantage une fierté."

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