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L'UBB…ou Des recrues décisives

Par Midi Olympique
  • Alexandre Flanquart (UBB)
    Alexandre Flanquart (UBB) Icon Sport - Icon Sport
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Contrairement au Lou, l’UBB se repose sur des nouveaux joueurs qui le tirent vers le haut. Tour d’horizon d’un recrutement réussi.

L’UBB et Lyon vont s’affronter sans avoir perdu un match en cinq journées. Mais le profil des deux équipes n’est pas vraiment comparable, à savoir que Lyon est une équipe qui a peu changé alors que l’UBB s’est renouvelée et ce début de saison réussi est aussi celui d’une campagne de recrutement réussie. Peut-être la meilleure depuis le retour du club dans l’élite.

Maxime Lucu (220 minutes)

Il venait du Pro D2 (Biarritz), ce qui laisse toujours un doute. Le demi de mêlée qui peut dépanner à l’ouverture a bluffé Christophe Urios : "Franchement, je ne le pensais pas aussi fort. Il est très propre dans son jeu, fort sur les bases et courageux. On sent que c’est un homme de groupe. Son jeu au pied long notamment est très précieux." Il a débuté trois matchs sur cinq. Évidemment, son profil offre une alternative à celui de Yann Lesgourgues.

Rémi Lamerat (379 minutes)

Il a séduit tout le monde, puisqu’il est celui qui a le plus joué. Cinq titularisations sur cinq possibles et trois matchs complets. Il a aussi et surtout marqué deux essais. Christophe Urios songeait quand même à laisser le centre international au repos après une telle débauche d’énergie. Il offre une solidité impressionnante au milieu de terrain. Une capacité à avancer sur laquelle s’articule tout le jeu de l’équipe avec, en prime, quelques bons offloads.

Santiago Cordero (240 minutes)

Il est arrivé un peu en retard puisqu’il était avec les Pumas mais Mario Ledesma ne l’a finalement pas pris pour le Mondial. Depuis son retour, il a joué trois matchs complets pour deux essais. Il n’a pas déçu le staff : "L’explosivité, la réactivité, le talent et surtout comme souvent les Argentins, il sent le rugby", explique Urios.

Benjamin Botica (181 minutes)

Le demi d’ouverture néo-zélandais est arrivé avec une image d’alternative à Matthieu Jalibert. Mais on savait que son passé en faisait un "taulier" potentiel du poste. Ça tombe bien, la blessure du jeune international français va le propulser sur le devant de la scène. Mais Christophe Urios avait déjà démontré tout le crédit qu’il lui accorde. Il a participé aux cinq matchs dont deux comme titulaire à domicile face à Toulouse et au Stade français. Il a chaque fois fait le boulot avec maîtrise et sang froid. Il est moins rapide que Jalibert, mais vu son expérience, il sait gérer bien des situations et sait faire jouer autour de lui.

Scott Higginbotham (155 minutes)

Le numéro 8 international australien a été titularisé trois fois en quatre matchs. Il a déjà marqué deux essais. On l’avait trouvé en dedans face à Toulouse en ouverture. Mais il a vite trouvé ses marques. Il apporte une vitesse appréciable à ce poste, une alternative aux styles de Tauleigne et surtout de Amosa (son opposé total). Christophe Urios évoque "la grande classe" et apprécie son profil : "un gars capable de jouer debout, au milieu de la ligne. Il est aussi très fort en touche et peut devenir un grand leader."

Alexandre Flanquart (111 minutes)

Des recrues phares, il est celui qui a le moins joué, à cause d’un dos douloureux. Il n’a joué que trois matchs, dont un comme titulaire. Mais pour sa seule titularisation, face au Stade français, il a montré qu’il pouvait être une pierre angulaire du pack bordelais par son sens du collectif et son agressivité dans les tâches ingrates. Il devrait débuter.

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