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Kuridrani : Le "k-train" vous salue

Par Théo Fondacci
  • élu homme du match, Tevita Kuridrani a prouvé contre l’Uruguay qu’il était plus qu’une simple doublure. Photo Icon Sport
    élu homme du match, Tevita Kuridrani a prouvé contre l’Uruguay qu’il était plus qu’une simple doublure. Photo Icon Sport
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Homme du match face à l’Uruguay, il a peut-être gagné sa place pour la suite du mondial.

De ces matchs dits "faciles" naissent souvent les belles histoires d’un Mondial. Celles qui, parmi tant d’autres, permirent par exemple à des joueurs comme Vincent Clerc ou Thierry Dusautoir de gagner leur place pour un match décisif face à l’Irlande après avoir impressionné face à une Namibie bonne dernière de poule à l’époque, un soir de septembre 2007, ou, plus récemment, à un Nehe Milner-Skudder de s’octroyer une place pour la phase finale sur l’aile droite des Blacks en 2015, sous le nez de son coéquipier Naholo lors de l’ultime match de poule face au Tonga.

Ces rencontres sans enjeu qui, permettent aussi à certains de rappeler à tout leur monde que leur présence dans un groupe de trente et un n’est pas due uniquement à la faiblesse du réservoir de la sélection à ce poste. Chez les Wallabies, et face à l’Uruguay ce samedi, Tevita Kuridrani (28 ans, 1,92 m pour 102 kg) a remis en tête à ses concurrents très complémentaires (Kerevi et O’Connor) qu’on ne glanait pas comme cela 56 sélections sous le maillot australien. Le centre des Brumbies a en effet survolé une rencontre largement dominée par les siens face à une équipe sud-américaine vaillante mais éprouvée, en inscrivant un doublé et en se voyant même refuser un essai au terme d’une course rageuse après touche. Au moment opportun. Comme un symbole pour celui que l’on surnomme le "K-Train" en référence à sa puissance et son timing de course.

Au bon souvenir de Mitchell

Le cousin de Nemani Nadolo a donc marqué des points. Et qui sait peut-être rebattu certaines cartes au moment où il faudra composer un groupe de vingt-trois en vue des quarts de finale… Où sa puissance pourrait être utile lors d’une fin de match sous tension par exemple. En tout cas, celui qui fut élu homme du match face aux Teros peut déjà croire en une surprise. D’autant que Michael Cheika avait déjà, en 2015, remplacé un certain Drew Mitchell en cours de compétition, après un match tonitruant face à… l’Uruguay !

La suite nous dira donc si ce Mondial réservera une nouvelle belle histoire à un Australien, après les sélections - déjà - de l’ancien malade Leali’ifano et du vétéran Ashley-Cooper, encore inespérées il y a quelques mois. Et dans la lignée de ces dernières, notez que, pour l’anecdote, le phénomène Jordan Petaia est devenu le plus jeune marqueur de l’histoire australienne lors d’un Mondial, à seulement 19 ans, quand le pilier James Slipper dû attendre sa 93e sélection pour enfin marquer sous le maillot vert et or. Jour de premières.

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