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Ledesma : "J’endosse 100 % des responsabilités"

Par Rugbyrama
  • Mario Ledesma
    Mario Ledesma Sportsfile / Icon Sport - Sportsfile / Icon Sport
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Le sélectionneur argentin a assumé ses responsabilités dans la défaite mais a regretté ce carton rouge qui, selon lui, a changé la partie.

Quel est votre avis sur le carton rouge donné à Tomas Lavanini et quel fut son impact sur la rencontre ?

Il fut énorme, d’autant qu’il arriva tôt dans la partie. Mais il était justifié.

 

Qu’avez-vous pensé du plaquage haut de Manu Tuilagi ?

Le plaquage haut ou celui dans les airs ? Je ne sais pas… parfois c’est carton jaune, parfois ce n’est pas le cas. Tout dépend de si le plaqué tombe juste par terre sur l’épaule ou sur le cou. L’arbitre a sifflé pénalité alors on est passé à autre chose.

Quelle responsabilité prenez-vous dans cette défaite ?

En tant que sélectionneur, j’endosse 100 % des responsabilités dans cette défaite. Seulement, le carton rouge a changé beaucoup de choses et nous n’avons pas pu atteindre nos objectifs dans cette rencontre. Avec un joueur de moins, ce n’était pas évident. Face à une équipe aussi physique que l’Angleterre, on ne peut pas se permettre de jouer avec un deuxième ligne en moins

 

Vous dites endosser 100 % des responsabilités, est-ce que cela veut dire que vous remettez en question votre rôle à la tête des Pumas ?

Non, je ne dis pas cela pour m’autoflageller ou annoncer mon départ. De toute évidence, mon contrat n’est pas terminé. Je suis le sélectionneur, je suis responsable comme tout le reste du staff mais je ne me jette pas la pierre. Pour autant que je sache, mon contrat n’est pas terminé, il y a 16 garçons qui ont fait leurs débuts dans cette Coupe du monde cette année et ils vont emmagasiner beaucoup d’expérience. On n’est pas les premiers à sortir de cette compétition. Il y a quatre ans, l’Angleterre n’est pas sorti des poules de ce qui était sa Coupe du monde. L’Irlande a connu cela aussi, comme l’écosse ou le pays de Galles. Nous sommes tournés vers l’avenir.

 

N’estimez-vous pas avoir fait trop de changements au sein du XV de départ, notamment à des postes clés comme le talonnage et l’ouverture qui auraient pu perturber la stratégie de l’équipe ?

Je n’ai pas fait tant de changements que cela. Ces changements ont été faits à la lumière des performances de chacun contre la France, lors du premier match. Je n’ai pas raisonné en termes d’individu mais en termes de performance collective. Et à mon sens, les 23 alignés contre l’Angleterre étaient les meilleurs pour remporter ce match. D’ailleurs, nous étions très bien jusqu’à ce carton rouge. La vérité, c’est qu’il n’y a pas eu tant de changements que cela dans la colonne vertébrale de cette équipe : les centres ont joué toute l’année ensemble, de même que Boffelli à l’arrière, Cubelli à la mêlée, Ortega Desio en numéro huit ou encore notre mêlée qui s’est très bien comportée tout au long de la compétition. Je pense donc que ces rares changements ne nous ont pas affectés. Au contraire, ils nous ont servis. 

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