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Du drapeau vert au grand bassin

Par Philippe Alary
  • Les joueurs du Bassin veulent décrocher leur première victoire contre Tyrosse.
    Les joueurs du Bassin veulent décrocher leur première victoire contre Tyrosse. RCBA
Publié le Mis à jour
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"Cela peut paraître incongru quand on ne compte qu’un point en quatre matchs, mais nous entendons bien regarder vers le haut, mettre une véritable identité de jeu sur le terrain, et même, susciter la crainte chez nos adversaires." Avec Vincent Manta, ni fausse modestie ni pseudo-diplomatie aux allures d’écran de fumée, et c’est tout à l’honneur du manager d’un RCBA (Rugby Club Bassin d’Arcachon) devenu seul numéro 2 du département de la Gironde derrière le grand frère bordelo-béglais. Si le poids lourd en question joue (enfin !) les premiers rôles en Top 14, il n’en est pas de même en ce qui concerne un proche voisin "pas assez régulier et parfois enclin à regarder jouer ses rivaux comme ce fut le cas de Saint-Jean-de-Luz", il y a un peu plus d’un mois. Et si l’associé du légendaire Philippe Gimbert et d’Anthony Tesquet (l’ancien bombardier de Valence-d’Agen) évoque quelques circonstances atténuantes (une poule sans promu, un niveau de jeu qui s’élève d’année en année de façon significative, quelques blessés), pas question toutefois de chercher des excuses : "Nos prestations ne sont pas assez abouties, il faut savoir le reconnaître."

Le match à Nantes, tout sauf anodin

Toutefois, si la comptabilité sportive est dans le rouge, à Nantes, il s’en est fallu de peu pour que le drapeau vert synonyme de baignade autorisée ne flotte au vent. Une courte défaite qui a attiré un peu plus encore l’attention de Stéphane Cambos, le responsable du staff tyrossais : "Cela ne relève pas du hasard." Pour l’heure, celui qui côtoya naguère Philippe Sella sous la bannière agenaise préfère ne pas formuler de jugement sur ses futurs adversaires, histoire de mieux se focaliser sur le groupe également piloté par François Gelez : "On construit, étape par étape, autour notamment de jeunes désireux de progresser." Une ossature appelée à faire preuve de plus de réalisme, à laisser moins de points en cours de route comme ce fut le cas lors de la venue du leader piloté par une vieille connaissance des aficionados de la Fougère, Christophe Hamacek en l’occurrence : "Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes." Soit une défaite plombant le bénéfice de l’exploit accompli à Rennes lors de la journée inaugurale : "Il faut se persuader que nous pouvons battre n’importe qui" poursuit, optimiste, celui qui défendit également la bannière auscitaine.

De quoi faire écho à Vincent Manta : "Je crois bien que tout le monde peut l’emporter face à n’importe lequel de ses adversaires, y compris en déplacement."

Dans le faisceau des projecteurs, Christophe Gayon, l’un des membres de la troisième ligne de la valeureuse et malheureuse formation (doux euphémismes !) demi-finaliste de l’édition 2011 du trophée Jean-Prat, aujourd’hui sociétaire du Bassin d’Arcachon. Dans le Marensin, Alvarez (nullement apparenté à "Peyo", de Bayonne) manque à l’appel.

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