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La victoire du mérite pour la Namibie ?

  • Helarius Kisting (Namibie) contre la Nouvelle-Zélande
    Helarius Kisting (Namibie) contre la Nouvelle-Zélande PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Capables de développer un rugby spectaculaire et efficace même face aux grandes nations, la Namibie espère décrocher face au Canada sa première victoire en Coupe du monde.

Va-t-elle finir par arriver cette foutue victoire ? Les Namibiens la méritent ! Certes, ils sont les bizuths de la compétition : en 22 rencontres de Coupe du monde, les Namibiens n’en ont jamais remporté une seule. Cette année, ils ont logiquement subi la loi de l’Italie, de l’Afrique du Sud et, bien évidemment, des All Blacks. Mais ils ont été loin d’être ridicules face à ces nations. Ils ont inscrit pas moins de 22 points aux Transalpins et ont même bousculé les Blacks en première mi-temps, traversant la défense noire et grattant quatre ballons au sol : "J’ai parlé à Jack Goodhue à la fin du match et il m’a dit qu’il ne s’attendait pas à une telle entame de notre part", expliquait le centre Justin Newman. Idem pour l’ouvreur Helarius Kisting : "Jordie Barrett est venu me voir à la fin du match et m’a demandé où je jouais à l’heure actuelle ! J’ai halluciné ! Quand je défiais leur défense, je fermais les yeux et je courais le plus vite possible. Ce sont des opportunités qui n’arrivent qu’une fois dans la vie, on n’avait rien à perdre alors on s’est lâchés." "Franchement, j’aimerais affronter une nation du premier tiers tous les week-ends. J’ai tellement appris aujourd’hui… Tous ces détails que l’on ne voit pas quand on joue à la maison" complétait Newman.

Du Toit : "Imaginez ce que l’on pourrait faire avec une équipe professionnelle"

"En Afrique on participe à la Gold Cup, reprenait l’ailier Janry du Toit. Le problème c’est que l’on domine trop face aux autres équipes. Donc cela nous fait un immense choc quand on arrive à la Coupe du monde." Normal, puisqu’ils ne sont qu’amateurs : "Vous voyez ce que l’on arrive à faire alors que l’on s’entraîne tous les jours de 4 à 6 heures du matin et 6 heures à 8 heures les soirs ? Imaginez ce que cela pourrait donner si l’on arrivait à créer une équipe professionnelle en Namibie. On aurait plus qu’à manger rugby, respirer rugby et dormir rugby" s’emportait l’ailier. Nul doute qu’une toute première victoire après six participations en Coupe du monde aiderait à faire bouger les choses au pays… Et puis après tout, Kamaishi est bien le stade de tous les miracles non ? Alors pourquoi ne serait-il pas celui du miracle namibien ?

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