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Altrad : « Je ne suis pas alarmiste »

Par Julien Louis
  • Le président de Montpellier Mohed Altrad Photo Icon Sport Le président de Montpellier Mohed Altrad Photo Icon Sport
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Publié le Mis à jour
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Défaits à Bayonne (28-24), les Héraultais restent coincés dans le ventre mou du classementet n’ont plus qu’un point d’avance sur le premier relégable, Brive.Y a-t-il le feu dans la "maison bleue" ? Le président Mohed altrad fait le point.

La situation sportive : "Le classement ne signifie pas grand-chose"

"On se saborde tout seul à Bayonne. Avec quinze pénalités et trois cartons concédés, cela fait trop. Et malgré tout, nous revenons avec un point de bonus défensif. Il faut qu’on travaille encore, il n’y a pas autre chose. Je ne suis pas alarmiste car nous sommes encore au début du championnat. Il suffit qu’on gagne un match pour revenir dans les six. Il n’y a pas à s’alarmer. Après, si on perd la semaine prochaine contre Toulouse, ce sera une autre paire de manches. On se retrouvera peut-être dans les deux derniers du Top14 et ce ne sera vraiment pas génial… Mais malgré tout, nous ne sommes à chaque fois pas très loin de gagner, comme à Clermont ou à Castres. L’équipe se cherche encore un peu."

La réception de Toulouse : "Aucun coup d’Etat en cas

de défaite"

"C’est un tournant. Nous devrons faire un gros travail sur la discipline. Les coachs le savent. Et la bonne chose, c’est que dans ce cas-là, le diagnostic est facile à faire. […] Après, s’il venait à y avoir une défaite à domicile contre Toulouse samedi, il faudra regarder le contenu de notre match pour voir ce qu’on peut faire. Mais il n’y aura pas de coup d’Etat et aucune chose qui ne sortira de l’ordinaire. Il faut garder une forme de stabilité. Notre début de saison est moyen mais on a aussi changé pas mal de choses : systèmes de jeu, attaque, défense… Et nous avons aussi beaucoup d’internationaux absents, de blessés importants ou de suspendus. Toutes ces péripéties ont handicapé l’équipe."

Un staff sous pression ? : "Pas de réorganisation à faire"

"Aujourd’hui, Xavier Garbajosa est notre "head coach", ça c’est clair, mais il travaille en collaboration avec Vern Cotter. Vern était d’ailleurs sur le terrain à Clermont et hier (samedi, N.D.L.R.), il avait l’oreillette en tribunes, je pense. Il n’est pas loin du terrain et était d’ailleurs à l’entraînement en début de semaine. Il n’y a donc pas de réorganisation à faire. […] Cotter n’est pas exclu, il est le patron du sportif et les résultats lui incombent, comme ils incombent à Xavier. Le rapprochement se fait aussi par convenance entre eux. Si dans les premiers matchs, Vern n’était pas aux entraînements ou en bord de touche aux matchs, je suppose qu’ils avaient mis ça au point tous les deux… Je n’interviens pas. Et selon moi, il n’y a pas de problèmes entre eux."

Les prolongations : "En bonne voie pour Reilhac

et Paillaugue"

"Je crois que les prolongations de contrats d’Yvan Reilhac et Benoît Paillaugue sont en bonne voie. Ces joueurs sont censés rester et nous sommes assez avancés dans les négociations. Ils nous ont donné leur accord de principe. Mais là aussi, il ne faut pas leur mettre la pression. Il faut qu’ils réfléchissent, il y a les agents au milieu qui font leur boulot… On fait également le nôtre et on leur a fait des propositions qui sont loin d’être ridicules. Et a priori, ils acceptent. Ce n’est pas signé, mais je crois qu’ils sont d’accord. Nous n’avons pas encore discuté avec Louis (Picamoles) car il est absent…"

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