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Muscarditz : "Quelque chose de marquant"

Par Pablo Ordas
  • Peyo Muscarditz
    Peyo Muscarditz Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Quel est votre sentiment après avoir reçu cette récompense ?

Ça m’a fait vraiment plaisir, mais j’ai été aussi surpris. En tout cas, ça donne envie de continuer d’être performant avec l’équipe à ce niveau-là. C’est entraînant et encourageant. Je ne m’y attendais pas du tout et je n’étais pas trop au courant de l’importance que ça a, ni ce que ça représentait. Ce sont les partenaires et la direction de Midi Olympique qui m’en ont fait prendre conscience. Cette récompense est quelque chose de marquant. Certains m’ont dit que ça n’arrivait qu’une fois dans une carrière, ou une fois tous les dix ans pour les meilleurs. Et d’autres n’en ont jamais eu. Après, sans mes coéquipiers, je n’aurai pas été primé. Je leur dois beaucoup. C’est aussi leur récompense. Ils l’auraient méritée aussi par leur investissement, leur parcours et leur niveau.

Ce prix vient aussi récompenser votre titre et ce bon début de saison en Top 14…

Oui, je pense que c’est un tout, avec l’image que renvoie le club, avec tous ces jeunes qui ont pu et qui ont su relever le défi. Et depuis que j’ai reçu cette récompense, j’ai souvent parlé au nom de la formation bayonnaise. Elle a montré qu’elle le méritait. À travers ce prix, ce sont tous les jeunes issus du centre de formation et de l’école de rugby qui ont été récompensés.

 

Comment gérez-vous ce succès autour de vous ? Est-ce compliqué ?

J’ai l’impression d’avoir pris un peu de recul par rapport à, déjà, ce qui m’était arrivé l’année dernière, avec le capitanat. Je m’étais mis une pression supplémentaire puisque c’est une chose que je n’avais jamais connue. J’essaye d’être assez détaché, j’ai de l’aide autour de moi qui me permet d’être un peu plus décontracté au niveau de tout ça. Je reste moi-même. Et ça fait plaisir de profiter des choses positives qui peuvent arriver comme cette surmédiatisation que je ne connaissais pas. J’en profite, mais il faut savoir garder les pieds sur terre pour ne pas prendre la grosse tête, parce que je suis loin d’être arrivé.

Vous n’y étiez pas préparé… Il y a deux ans, vous jouiez votre premier match en Pro D2...

Pas du tout, même. Je n’y étais vraiment pas préparé. Je prends, parce que c’est vraiment un moment sympa à vivre, mais j’en tirerai des leçons et des conclusions. Il y a deux ans, c’était une période un peu charnière. Soit c’était le moment de décoller avec l’équipe professionnelle, ou c’était le moment de se lancer dans ma vie professionnelle en dehors du sportif. Tout ça est allé assez vite, même si le départ a été lent pour moi. La suite a été rapide, donc c’est pour ça qu’il ne faut vraiment pas se laisser griller par tout ce qui se passe. Être mis en évidence, ce n’est pas toujours facile, parce qu’on peut vraiment se retrouver dans le creux de la vague rapidement.

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