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Où va s’arrêter l’Aviron ?

Par Pablo ORDAS
  • Les Bayonnais de Michael Ruru réalisent un début de saison exceptionnel. Le promu est troisième ! Photo Icon Sport
    Les Bayonnais de Michael Ruru réalisent un début de saison exceptionnel. Le promu est troisième ! Photo Icon Sport
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En battant Montpellier 28-24, l’Aviron bayonnais a, une nouvelle fois, fait tomber un gros. Les Basques surprennent et surfent sur une dynamique plus que positive...

Bayonne, tube de l’automne ? C’est non pour Yannick Bru. Le manager de l’Aviron est conscient que son équipe réalise un début de saison assez extraordinaire. Pour autant, son discours, lui, ne change pas. "Nous avons quelque chose, avec nous, qui nous porte. Je pense qu’on provoque les choses. Je ne suis pas fou non plus, mais il faut arrêter de dire qu’on est le tube de l’automne. En ce moment, on ferraille. On gagne les matchs, on fait beaucoup d’efforts, ça passe de peu, mais il y aura un moment où ça ne passera plus. Il faut garder beaucoup d’humilité. Je crois qu’il faut bien analyser les matchs que l’on gagne. La marge de manœuvre est infime." Le manager de l’Aviron n’a pas tort. Bayonne n’a jamais dominé outrageusement un match, si ce n’est sur la première période à Agen. Les Ciel et Blanc ont toujours tremblé jusqu’au bout. Mais pour l’instant, la chance leur sourit en même temps que le regard des autres change. Les Basques, s’ils restent des promus au même titre que Brive, sont désormais pris au sérieux dans ce championnat. "Quand on voit le début de saison qu’ils font, quand on voit le contenu, la bravoure, l’abnégation et cet état d’esprit, on savait pertinemment que ce n’était pas simple de venir à Bayonne pour chercher des points. Ils méritent leur victoire", saluait Xavier Garbajosa samedi après-midi.

Barthélémy : "Ce groupe a du caractère"

Dès lors, on est en droit de se poser la question suivante : où va s’arrêter l’Aviron ? En deux mois, les Basques se sont payés le Racing, Castres, La Rochelle et Montpellier. Soit quatre candidats aux phases finales. Ils ont aussi fait tomber Agen, un concurrent dans la lutte au maintien et ne sont pas passés loin de l’emporter face à Clermont ou le Stade français. À la question, Romain Barthélémy a répondu : "Franchement, on ne va pas se prendre pour d’autres. Nous sommes peut-être troisièmes, mais ce qu’on veut, c’est accrocher le maintien. Je pense qu’en début de saison, tout le monde nous voyait en Pro D2, mais aujourd’hui, on est en train de prouver que ce groupe a du caractère. L’année dernière, nous n’étions pas favoris, mais nous avons réussi à monter avec une bande de potes." Dans ladite bande, la cohabitation entre les jeunes Darlet ou Muscarditz, les recrues Luamanu ou Ruru et les tauliers Iguiniz ou Rouet fonctionne à merveille. C’est ce qui permet aujourd’hui à l’Aviron d’être si performant. "C’est très bien, il faut continuer. Nous sommes sur une pente ascendante. Nous avons la pièce qui tombe souvent de notre côté, poursuit Barthélémy. Nous sommes en pleine confiance et il faut arriver à l’entretenir le plus longtemps possible." On ne se risquera pas à affirmer que les Bayonnais jouent décomplexés dans ce championnat. Mais ils osent et ça marche. Samedi, ils se rendront à Mayol pour terminer ce bloc. Là où ils en avaient pris plus de 80, pendant leur dernier voyage en 2017. Le contexte a depuis changé. Et malgré les absences de Monribot, Gorin ou Galarza, tombés au combat face à Montpellier, l’Aviron n’aura absolument rien à perdre contre Toulon. C’est ce qui les rendra d’autant plus dangereux.

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