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Biggar : une présence qui dérange

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    Biggar : une présence qui dérange Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Bien que sonné à deux reprises depuis le début du Mondial, l’ouvreur gallois sera bien sur la pelouse pour affronter la France, ce dimanche. Choquant, à l’heure où les instances veulent protéger la santé des joueurs.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, Warren Gatland n’a pas encore dévoilé son XV de départ pour le quart de finale. Mais tout indique que l’ouvreur Dan Biggar en fera partie (NDLR : Gatland a dévoilé l'équipe qui affrontera la France ce dimanche en quart de finale et Dan Biggar est bien présent). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa présence dérange. Pourquoi ? Parce que depuis le début du Mondial, l’ouvreur aux 76 sélections a quitté deux fois le terrain lourdement sonné. Pas commotionné, attention. Du moins pas selon la Fédération galloise, qui a expliqué que son numéro 10 n’avait subi qu’un protocole commotion, lors du match contre l’Australie le 29 septembre. L’autre choc, survenu avec son coéquipier Liam Williams sous un ballon haut contre les Fidji mercredi dernier et après lequel il est resté de longues minutes au sol, est qualifié de "blessure à la tête" ("head injury") par la WRU qui évite ainsi de mettre son joueur au repos pour les 21 prochains jours. Dès le lendemain de la rencontre, Warren Gatland affirmait que son joueur se sentait "très bien".

Mardi, l’entraîneur remplaçant des trois-quarts, Stephen Jones, en remettait une couche : "Il s’entraîne avec nous aujourd’hui, ce qui est fantastique." Mercredi, ce fut au tour de la légende du rugby gallois Neil Jenkins : "Si l’on a réduit la charge d’entraînement de Dan ? Bonne chance à vous si vous voulez essayer de le faire. Non, on ne l’a pas fait. Dan est un compétiteur. Il a fait tout de ce que l’on attendait de lui cette semaine, et il meurt d’envie de jouer." Quand on entend ces propos, on ne peut s’empêcher de repenser à ceux que tenait récemment Sam Warburton, l’ancien capitaine gallois qui mit prématurément un terme à sa carrière en raison des commotions : "La France ne traite pas les commotions cérébrales avec sérieux et il y a eu des décès au cours des douze derniers mois. Quand j’ai été assommé à Twickenham, la Fédération anglaise a réagi brillamment. Je pense que toutes les nations du Royaume-Uni ont la bonne attitude, mais je ne suis pas sûr que tous les autres pays l’ont." Ces propos remontent au milieu du mois de septembre. Et l’on vous jure que si l’on croise l’ancien flanker gallois au match, on ira lui demander ce qu’il pense du traitement du "cas Biggar" par son ancienne Fédération.

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