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Les Écossais menacés

  • Le sélectionneur Gregor Townsend n’y est pas allé de main morte quant à ses griefs envers World Rugby. Photo Icon Sport Le sélectionneur Gregor Townsend n’y est pas allé de main morte quant à ses griefs envers World Rugby. Photo Icon Sport
    Le sélectionneur Gregor Townsend n’y est pas allé de main morte quant à ses griefs envers World Rugby. Photo Icon Sport PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Conséquence de l’affaire du typhon Hagibis, World Rugby veut sanctionner la Fédération écossaise qui a contesté ses décisions.

L’affaire du typhon Hagibis n’est pas encore terminée. Elle a changé de terrain, voilà maintenant que World Rugby et la Fédération écossaise s’écharpent sérieusement. L’instance mondiale n’a pas apprécié les menaces de la SRU et de son président Mark Dodson de l’attaquer en justice si le fameux Japon - Écosse ne s’était pas joué. Il avait déclaré : "Nous ne laisserons pas l’écosse être la victime collatérale d’une décision prise à la hâte." On connaît la suite et la rencontre a finalement pu se tenir dans des conditions normales.

Mais, vexée, World Rugby a carrément cité la Fédération du XV du Chardon pour "mauvais comportement". Les arguments se basent sur le fait que les vingt équipes participant à la Coupe du monde avaient approuvé le règlement, prévoyant notamment que les matchs de la première phase ne pourraient pas être déplacés ou délocalisés. Voilà pourquoi World Rugby a choisi de contre-attaquer et annoncé la saisine d’une commission des conflits. "Selon le règlement du tournoi, nous sommes vigilants sur le comportement de chacun. En conséquence, nous avons saisi une commission indépendante des conflits concernant le comportement et les commentaires de la Fédération écossaise", a déclaré Alan Gilpin, qui a rappelé que le typhon Hagibis était le plus violent qu’ait connu le Japon depuis soixante ans.

Retrait de points ?

Le directeur général de l’instance internationale, Brett Gosper, a par ailleurs qualifié certains commentaires de "peu obligeants et décevants". Il n’y a pas de précédent à un tel cas de "rébellion" verbale. Peut-être le cas de Mourad Boudjellal condamné à 75 000 € d’amende par l’ERC l’an passé pour des déclarations, c’est vrai, un peu imagées. Word Rugby n’a pas expliqué le barème des sanctions encourues par Édimbourg. Mais on croit savoir que l’écosse risque une amende assez conséquente ou, pire, un retrait de points qui pourrait faire reculer le XV calédonien à la quatrième place de la poule. Ce qui l’obligerait à passer par des qualifications pour accéder à la Coupe du monde 2023 en France.

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Les commentaires (1)
Sangil Il y a 4 années Le 18/10/2019 à 12:29

Les Écossais ont dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. La seule chose qui m étonne est que les Italiens, privés de jouer le match de leur vie contre les Blacks, aient accepté de faire profil bas et de jouer les pigeons dociles sans faire comme les Écossais.