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Pau : c’est dans la tête !

  • Dans le sillage de leur capitaine Quentin Lespiaucq-Brettes, les Palois doivent confirmer, contre Castres, leur renouveau mental qui leur a permis de très bien commencer le championnat ou encore de gagner à Clermont.
    Dans le sillage de leur capitaine Quentin Lespiaucq-Brettes, les Palois doivent confirmer, contre Castres, leur renouveau mental qui leur a permis de très bien commencer le championnat ou encore de gagner à Clermont. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après trois revers consécutifs, la Section paloise veut reprendre la marche en avant grâce à ce qui a fait sa force en début de saison : l’état d’esprit.

On ne peut pas dire jusque-là que le recrutement de la Section soit bien la cause des résultats de Pau. Sur le XV de départ à Lyon samedi dernier, le pilier droit, Mohamed Boughanmi, ancien Rochelais, était la seule recrue. Alors comment expliquer le renouveau palois si les joueurs sont les mêmes ou presque ? Déjà par le climat plus sain et débarrassé de toute affaire extra-sportives ayant perturbé le groupe la saison dernière. Cela se ressent en interne. "Même si les trois derniers résultats ne sont pas ceux qui étaient espérés, ça travaille bien et comme le dit la fameuse expression, "le groupe vit bien"", sourit le capitaine Quentin Lespiaucq-Brettes, qui remarque des joueurs "sérieux et vigoureux aux sessions d’entraînements".

Le départ canon avec trois victoires en quatre matchs était déjà dû à ce changement de mentalité qui tend davantage vers le positivisme. Avec des bases maîtrisées, certes, une rugueuse défense aussi, mais surtout un rugby complètement décomplexé, que l’on a vu même ces trois dernières semaines, du moins par séquence.

Rester vigilant à la discipline

Mais c’est aussi dans la tête que ces matchs ont été perdus. À Toulouse, un mauvais contest au sol a redonné de l’allant aux champions de France dix minutes avant le terme et alors que les Béarnais s’adonnaient à un come-back tonitruant. Plus tard, lors de la réception du Racing 92, les Franciliens ont montré les crocs, eux qui souffraient d’un manque terrible de points et ont finalement obtenu un succès bonifié. "Je ne sais pas si le mental a joué dans cette contre-performance, analyse le manager palois, Nicolas Godignon. Mais nous avons été imprécis dans les zones de marque, ce qui a donné de la confiance au Racing."

Le jeune talonneur de la Section (24 ans), lui, pointe du doigt un autre aspect à surveiller, qui a été flagrant à Lyon ce samedi. "Mentalement, on n’a pas su être discipliné. On leur a donné au moins quinze points au pied et en Top 14, ça ne pardonne pas. Donc si on a un cap mental à franchir, c’est celui de ne pas faire de fautes." Comptablement, les chiffres sont criants, d’après le capitaine natif des Landes : "Quand tu prends 17 pénalités, alors que ta moyenne est de 9, tu ne peux pas espérer grand-chose chez le leader. La discipline est un axe de travail qu’on essaie de mener depuis plusieurs semaines. On sait que ça coûte cher, que ce soit au tableau d’affichage ou dans l’occupation du terrain."

Et quand la tête va, le reste suit. C’est en tout cas ce qu’ont démontré les prestations de la Section ces dernières semaines. On se souvient du récital de Colin Slade à Clermont (20 points marqués au pied et dans le jeu) écarté alors de toute inquiétude de blessure, ou la très bonne entrée en jeu d’un Malik Hamadache revanchard à la mi-temps contre Agen (un essai décisif), alors qu’il n’avait pas encore joué de la saison… Si Quentin Lespiaucq-Brettes ne voit pas cette confrontation contre un concurrent au top 6 comme déterminante pour la suite de la saison, elle peut recréer "une spirale positive avec l’enchaînement de bons résultats. En plus, en récupérant petit à petit des mecs de retour de la Coupe du monde, cela peut donner un nouveau souffle, et être un petit tournant dans la saison." Plus important qu’il n’y paraît, donc.

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