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Petaia, la surprise du chef

  • Petaia (Australie) contre l'Uruguay
    Petaia (Australie) contre l'Uruguay PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le sélectionneur Michael Cheika a pris un énorme risque en titularisant pour la première fois de sa carrière internationale le jeune ailier Jordan Petaia au poste de second centre.

Honnêtement, on ne s’attendait pas à une telle surprise. Le XV de départ de Michael Cheika n’était censé receler qu’un micro-évènement : le retour sur l’une des deux ailes de Reece Hodge, qui écopa de trois matchs de suspension pour un plaquage haut sur le Fidjien Peceli Yato. Homme de base du système Cheika de par ses qualités, sa polyvalence et son puissant jeu au pied, Hodge devait faire son retour parmi les Wallabies sans passer par la case "banc" même si, sur l’île-continent, certains s’en étonnèrent. L’ancien ailier wallaby Drew Mitchell expliquait ainsi dans la semaine que titulariser un joueur qui n’avait joué depuis plus de trois semaines comportait "une certaine part de risque". Et le retour de Hodge dans le XV de départ australien fut bien un micro-évènement par rapport à ce que Michael Cheika nous réserva au poste de second centre, où il a choisi de placer Jordan Petaia, 19 ans, et seulement deux sélections à son actif au poste… d’ailier. En faisant cela, le boss des Wallabies a donc choisi de laisser sur le banc le non moins talentueux James O’Connor et de ses 51 sélections. Auteur d’un retour fracassant sur la scène internationale au cours de ce Mondial et titulaire au centre face aux Fidji, au pays de Galles et à la Géorgie, O’Connor va donc prendre place sur le banc aux côtés de Nic White et de Matt Toomua.

Incroyable vous dites ? Vous avez raison. Cheika a fait là un immense pari. Certes, Petaia ne va pas découvrir ce poste, puisque c’est celui qu’il occupe habituellement avec sa franchise de Queensland Reds en Super Rugby et le Queensland Country, le championnat national australien. Mais tout de même : celui que la presse australienne surnomme "l’Ado’" va croiser la route des meilleurs joueurs du monde : Jonny May, Manu Tuilagi, Henry Slade, Anthony Watson et Elliott Daly. Rien que ça. Pour une place en demi-finale de la Coupe du monde.

Koroibete ne s’y attendait pas

Cette semaine, celui qui est considéré comme l’un des meilleurs ailiers de l’Australie, Marika Koroibete, mesurait l’ampleur de la tâche qui attendait son équipe : "Les Anglais ont des joueurs denses derrière, et Jonny May est certainement l’un des ailiers les plus rapides de la planète. Nous ne sommes pas vraiment intéressés à la façon dont ils allaient nous jouer, mais plutôt sur ce que nous allons faire pour les arrêter et les contrer." Interrogé en début de semaine, l’Australien d’origine fidjienne ne s’attendait pas à voir son rival d’ailier déplacé au poste de second centre : "Jordy a été bon à l’aile lors des deux derniers matchs. Il a priorisé sa douleur à la cuisse ces derniers jours mais il est de retour à l’action. Reece Hodge revient aussi, et Dane Haylett-Petty a été excellent. Il y aura beaucoup de concurrence au poste d’ailier pour ce week-end." Avec Jordan Petaia repositionné en 13, il y en aura finalement un peu moins…

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