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Grenoble et son attaque de feu

Par Midi Olympique
  • à l’image de l’arrière Ange Capuozzo, qui transperce ici la défense bourguignonne, Grenoble possède de sacrées armes offensives et de jeunes pépites, espoirs d’un futur très radieux. Photo Jacques Robert
    à l’image de l’arrière Ange Capuozzo, qui transperce ici la défense bourguignonne, Grenoble possède de sacrées armes offensives et de jeunes pépites, espoirs d’un futur très radieux. Photo Jacques Robert
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Le leader isérois peut s’appuyer sur une véritable puissance offensive pour faire basculer les matchs.

Six essais qui viennent s’ajouter dans la besace iséroise. Vingt-huit depuis le début de saison. Les Grenoblois affichent une capacité à marquer assez impressionnante. Et cela leur permet d’engranger un quatrième bonus offensif en six victoires pour huit matchs disputés. Très en vue contre Nevers, l’arrière Ange Capuozzo prend du plaisir au sein de cette équipe qui sait faire feu de tout bois pour enflammer les défenses adverses. "Nous avons des joueurs très complémentaires, avec de la vitesse comme Raymond Rhule ou Pablo Uberti au centre du terrain, confie le joueur de 20 ans. Mais on sait aussi traverser au centre comme sur l’action d’Alaska Taufa."

Plus réalistes près des lignes

à son image, le FCG sait aussi lancer quelques jeunes flèches, très à l’aise dans le canevas ambitieux mis en place par le staff. "Je suis comme un poisson dans l’eau", sourit l’arrière, qui a parfois évité des défenseurs adverses tel un matador. Dans un jeu qui fait la part belle aux offensives, les Alpins surprennent ou asphyxient leurs adversaires. "Pour la suite, il faut garder le jeu tranchant que nous avons", ajoute Ange Capuozzo. Les Neversois pourront en témoigner, ils ont souvent été pris de vitesse.

Ce modèle de jeu tourné vers l’offensive, le FCG l’avait déjà en grande partie en Top 14. Mais désormais, les attaques font plus souvent mouches. C’est ce qui a changé selon le manager Stéphane Glas. "La vraie différence avec l’an passé, c’est que nous sommes capables de mettre du volume de jeu mais que nous sommes beaucoup plus réalistes, apprécie le technicien. Aujourd’hui, nous marquons six fois pour sept-huit occasions, pas quinze."

Tranchants, les Grenoblois font les efforts pour être au soutien sur leurs offensives et se mettre en meilleure situation pour marquer. "Le rythme et la vitesse, c’est ce que l’on travaille, explique le deuxième ligne Mickaël Capelli. Imposer notre rythme, envoyer du jeu et se replacer rapidement pour ensuite surprendre la défense adverse." Revers de la médaille, Grenoble veut parfois tellement mettre le feu que les joueurs s’emballent un tout petit peu. à l’image de la fin de première période. "Nous avons joué certains ballons trop vite, consent le capitaine Clément Ancely. Nous voulons jouer debout, avons une équipe davantage coureuse que physique et voulons jouer sur cela. Même s’il y a, parfois, quelques péchés de gourmandise." Mais c’est aussi cette volonté et cet enthousiasme qui ont aussi permis d’aller chercher deux essais synonymes de bonus offensif en toute fin de match. Avec à la clé un succès tout bonus pour un leader déjà d’attaque pour la suite du championnat.

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