Pourquoi les Bleus se sont-ils obstinés à structurer des ballons portés ?
Au total, le XV de France a structuré neuf ballons portés sur cette rencontre. Neuf mauls qui n’ont pas avancé d’un centimètre. Évidemment, on exagère un peu. Et on caricature. Mais quelle a été la finalité de ces actions ? À la 16e minute, le ballon a été enterré et l’introduction sur la mêlée suivante a été rendue aux Gallois. Pire, c’est sur cette phase de jeu que le deuxième ligne Sébastien Vahaamahina a perdu ses nerfs. Devant l’incapacité de son équipe à avancer, le deuxième ligne s’est agacé et a frappé avec son coude le visage du troisième ligne Wainright (49e). Un geste qui symbolise la détresse des Bleus devant cette carence à porter le danger avec ce type de jeu. Force est donc de s’interroger sur l’obstination des hommes de Jacques Brunel. "Ils nous ont coupé les vivres en fond d’alignement, a expliqué Jean-Baptiste Elissade. On s’est donc rassuré sur des lancers en premier sauteur. Seulement, c’est difficile de lancer le jeu dans ces conditions. Et on a choisi d’autres options qui n’étaient pas forcément les bonnes..." Doux euphémisme. Clairement, Warren Gatland avait prévu son coup. En obligeant les Bleus à lancer dans la première zone de saut en raison de la présence de blocs défensifs dans le fond de l’alignement, le Néo-Zélandais savait pertinemment que l’équipe de France se montrerait inoffensive à la retombée du ballon. Et pour cause, le manque d’efficacité sur les portés est une constante tricolore depuis trop longtemps.
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