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Toulouse : Extérieur nuit

Par Julien Louis
  • Selevasio Tolofua
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Entre ombres et lumières, les Rouge et Noir concèdent leur cinquième défaite de la saison en cinq déplacements (un seul bonus décroché à Bordeaux).

Sans maîtrise, la puissance n’est rien. Et malgré l’entrée des "buffles" Tekori et Tolofua après la pause (quatre changements gagnants pendant un temps), qui ont transfiguré un troupeau d’agneaux en meute de loups, les Toulousains ont ensuite été rattrapés par ces détails qu’ils ne contrôlent pas. Le capitaine François Cross explique : "En première période, on ne maîtrise pas grand chose. Nous sommes fébriles et notre conquête est un peu déficiente (trois lancers sur neuf perdus). En deuxième mi-temps, nous avons réussi à plus nous lâcher et cela a fait immédiatement la différence. […] Mais après, on manque encore de maîtrise sur des détails et cela nous met la tête à l’envers. Pour l’instant, on n’arrive pas à basculer sur des choses positives au cours d’un match."

Le Stade est actuellement son pire ennemi en déplacement. Et ce constat ne se limite pas à sa dernière sortie. Le pilier Clément Castets poursuit : "J’ai l’impression qu’on se poignarde. Nous faisons trop de fautes et on donne trop de points aux équipes adverses. Ça devient un peu "chiant" à l’extérieur car ces points perdus vont compter à la fin. En Top 14, il ne faut pas en laisser trop de côté et ça commence à en faire beaucoup !"

Mola : "Seize points offerts sur nos munitions."

En effet, les Rouge et Noir n’ont ramené qu’un point de Bordeaux (sur vingt-cinq possibles), il y a déjà presque deux mois… "Regardez où nous sommes allés jouer !", répond sèchement Hugo Mola. Chez des cadors comme Lyon, l’UBB, La Rochelle et le MHR ; ainsi qu’un promu toujours invaincu, certes. Mais le niveau relevé de l’adversité rencontrée ne peut pas tout expliquer ! Encore moins au GGL Stadium. Le manager développe : "Je pense que nous avons facilité la tâche à Montpellier et je trouve l’équipe trop facile à battre. Il va falloir changer de mentalité. Aujourd’hui, on encaisse seize unités sur nos possessions, soit la moitié des points donnés par notre conquête directe. Ce n’est pas possible à ce niveau."

à l’image de cette indiscipline qui refait surface au pire des moments dans le second acte : "Il y a ce carton jaune (Verhaeghe, 63e, N.D.L.R.) et cette mêlée à refaire, où on se fait un peu embrouiller et où il y a un bras cassé (71e). Derrière, ils se retrouvent à huit contre sept, gagnent une pénalité et tuent le match par Nagusa. à un moment de la rencontre nous étions encore à une "marque" de Montpellier…", ajoute-t-il. On en revient encore et toujours à ce manque de maîtrise générale. Alors, malgré l’absence de multiples internationaux (sept Français et un Australien sont notamment attendus) et de plusieurs blessés, ce bilan négatif à l’extérieur est-il inquiétant ? "Il n’y a pas de quoi paniquer mais il va falloir s’énerver un peu !", conclut Castets.

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