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Victimes de la Bosviel dépendance

Par Quentin Put
  • Prestation majuscule du maître à jouer montalbanais Jérôme Bosviel qui a permis aux siens de bâtir la victoire. Photo S. B.
    Prestation majuscule du maître à jouer montalbanais Jérôme Bosviel qui a permis aux siens de bâtir la victoire. Photo S. B.
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L’USM l’a très péniblement remporté sur sa pelouse contre des Bretons pas moins apathiques, et ce, grâce à un pack dominant mais surtout deux éclairs de Jérôme Bosviel.

Au terme d’une mi-temps au trop célèbre "faux rythme", vint l’éclaircie que plus personne n’attendait. Une course en travers et une remise croisée pour Aviata Silago comme la foudre qui tranche avec un spectacle peu enjouée. Ce coup d’œil est venu évidemment du chef d’orchestre Jérôme Bosviel, et a permis l’ouverture de la défense vannetaise et surtout celui du compteur montalbanais bloqué à 0-3 depuis vingt longues minutes. Comme souvent la saison passée et même les précédentes, l’USM a pu compter sur son ouvreur pour débloquer la situation. Bien aidé par son pack, aime à le rappeler le pilier Anthony Aléo : "Un essai d’équipe ! Devant on pilonne, on bosse, on resserre, et après on a un meneur de jeu qui est payé pour ça (rires) ! Il a su trouver les solutions et tant mieux !"

Une victoire pour se rassurer

Car des occasions franches, Montauban n’en a eu guère à se mettre sous la dent. Certes, il y a eu cette longue domination à l’heure de jeu qui s’est concrétisée par - seulement - trois points. Mais en dehors de cela, on peut dire que l’USM a été plutôt efficace, marquant sur ses rares opportunités nettes. Après le semi-match réalisé à Mont-de-Marsan (51-13), l’idée était de jouer intelligemment et tenir l’intégralité de la rencontre. Pour cela, avant de se brûler dans des offensives à l’issue incertaine, les Montalbanais se sont appliqués à bien défendre, en témoignent ces six minutes après le coup d’envoi sans toucher le ballon. Il a fallu aussi se rassurer sur les bases, dont la mêlée fermée qui fut un récital vert et noir (6 pénalités récupérées au total). "Il fallait absolument se rassurer, ici à Sapiac, après le staphylocoque, la défaite contre Nevers et le nul contre Soyaux, ajoute le pilier gauche. Même notre prestation à Mont-de-Marsan ne donnait pas une bonne image de Montauban. La conquête a donc été un moyen de nous relancer." Le côté de Benoît Zanon a particulièrement été scruté par l’arbitre M. Despes, dont les décisions n’ont pas été du goût des Bretons. Quoi qu’il en soit, la deuxième marque montalbanaise ne vint pas d’une mêlée mais d’une touche, trouvée de très loin par l’inévitable Bosviel. Celui-ci se chargera d’éliminer un défenseur côté intérieur, avant de transmettre à Augry, auteur d’une remarquable passe sautée pour Sayerse (74e). On oublie donc les deux pénaltouches non trouvées et les deux pénalités qui passent à droite, car l’essentiel, c’était la victoire. "Celle-là, elle fait vraiment du bien, conclut l’ancien joueur d’Oloron. On va en profiter."

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