Colleta : « J’ai de la chance d’évoluer dans ce groupe »
Le capitaine du SA XV, Anthony Coletta, reçoit l’Oscar Midi Olympique des mains d’Emmanuel Massicard (directeur délégué de Midol Sports).
Qu’avez-vous ressenti à la remise de l’Oscar Midi Olympique ?
Je n’ai pas gagné beaucoup de titres dans ma carrière alors sincèrement ce trophée fait plaisir. Je n’étais pas très à l’aise à l’idée d’avoir la lumière sur moi. Ça vient surtout récompenser le travail du collectif. Mes coéquipiers sont contents pour moi. Dans ce sport tu dépends des autres. J’ai eu le plaisir d’être récompensé à titre individuel mais je ne tire pas la couverture à moi. Je suis très bien au SA XV, j’ai la chance de jouer avec des amis, alors je partage ce trophée avec l’ensemble du groupe.
Justement comment se passe votre quotidien à Soyaux-Angoulême ?
Je me rends compte chaque jour de la chance que j’ai d’évoluer dans ce groupe. Depuis mon arrivée il y a trois ans, j’ai senti qu’il y avait une bonne ambiance, des valeurs de partage. Lorsque l’on joue aux côtés de gens que l’on apprécie on trouve ce supplément d’âme pour se mettre au service du collectif. Il y a beaucoup de solidarité entre nous tous.
Personnellement votre rôle a évolué depuis le début de saison et l’arrivée d’un nouveau staff. Comment ça se passe ?
J’ai eu une formation de deuxième ligne de l’école de rugby jusqu’aux espoirs avant d’être repositionné par Frédéric Garcia à Dax en troisième ligne. Du coup j’ai joué à ce poste durant sept ans, même si j’ai dépanné à Dax en seconde ligne. Julien Laïrle m’avait recruté à Angoulême pour couvrir les deux postes. À l’arrivée d’Adrien (Buononato, manager du SA XV), il m’a dit que mon positionnement serait amené à évoluer en mêlée, mais finalement dans le jeu ça ne change pas grand-chose. J’essaie de garder la même activité à des endroits différents du terrain.
Après huit rencontres vous n’avez chuté qu’à deux reprises, face aux relégués de Top 14. Excellente entame ?
Nous sommes compétiteurs alors on joue tous les matchs pour les gagner. Les défaites à Perpignan et à domicile contre Grenoble sont différentes l’une de l’autre. Face à Grenoble on a eu ce sentiment de tout donner, de se transcender sans parvenir à prendre l’ascendant sur l’adversaire. On est tout simplement tombé sur plus fort, face à une belle équipe qui, en plus, a cette faculté à se nourrir des petites erreurs de l’adversaire. Mais il est certain que l’on réussit un très bon début de championnat. Ces défaites sont peut-être un mal pour un bien, à nous de bosser pour réduire l’écart avec ces grosses écuries.
À l’aube du troisième bloc, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Il reste encore plein de matchs, on n’a encore rien fait. Ce bloc va être déterminant pour savoir quels peuvent être nos objectifs. On ne s’interdit rien, mais il faut prendre conscience qu’il reste beaucoup de matchs. On doit se focaliser sur chaque adversaire. Pour réussir une bonne série, il va falloir être plus propre techniquement. Il y a du mieux, mais nous sommes encore perfectibles.
Digest
Né le 25 avril 1989 à Paris
Poste : troisième ligne aile.
Mensurations : 1,95 m, 106 kg.
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