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Vunipola : « On peut encore s’améliorer »

  • Billy Vunipola (Anglerre) contre la Nouvelle-Zélande
    Billy Vunipola (Anglerre) contre la Nouvelle-Zélande PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Symbole de la puissance anglaise, le tank des Saracens, Billy Vunipola, estime que son équipe peut encore s’améliorer dans la semaine qui lui reste avant la finale.

Comment avez-vous abordé ce match ?

On a voulu copier personne. Nous savions que les Blacks joueraient avec leurs forces, leur technique individuelle. Nous, on a simplement voulu être nous-mêmes, être l’Angleterre et jouer le rugby qui nous va bien.

Comment avez-vous décidé de vous disposer en forme de V autour du haka ?

Vous savez, le haka est un défi. Nous avons voulu leur dire que l’on acceptait ce défi et qu’on le respectait. Je ne fais pas partie des leaders de cette équipe, donc je ne suis pas à l’origine de cette décision. J’ai juste fait ce que l’on me demandait de faire ! J’étais en bout de ligne, dans la moitié de terrain des All Blacks. Je ne sais pas si ça les a perturbés, mais au moins on a montré qu’on était là.

Vous n’avez pas vraiment l’air surpris par l’immense performance que vous venez de réaliser.. Sentiez-vous après les quarts de finale que cette équipe pouvait encore élever son niveau de jeu ?

Je trouve qu’on ne s’en est pas si mal sortis depuis le début non ? Beaucoup de gens nous enterraient en raison de ce très mauvais bilan que nous avons face à la Nouvelle-Zélande. Mais nous avions confiance en nous et en ce que l’on était capable de faire. Et puis si on n’y arrivait pas on rentrait à la maison donc…

Qu’est-ce que cela vous fait d’être enfin arrivé à la finale ?

C’est génial ! Mais bon… Nous, on veut la gagner ! C’est dans cet état esprit qu’on s’y présentera.

On a vu votre coéquipier Sam Underhill asséné de terribles plaquages offensifs. Quel effet cela vous fait quand vous le voyez faire ça ?

C’est inspirant. Quand on voit "Unders" dominer un adversaire au plaquage comme il sait le faire, tu n’as envie que d’une chose : c’est de l’imiter ! C’est ce genre de choses qui font la différence dans la psychologie d’une équipe sur le terrain. Et il n’y a pas que cela : c’est pareil quand on voit Manu (Tuilagi, N.D.L.R.) avancer dans la défense, ou Maro (Itoje) dominer la touche comme il l’a fait ce soir…

Comment avez-vous fait pour dominer autant le jeu au sol contre les All Blacks ?

Nous y sommes parvenus parce qu’on a dominé les impacts. Dès que tu mets ton adversaire sur le reculoir, les soutiens doivent faire le tour du ruck et ils perdent un temps précieux sur l’attaque. C’est ce qui change tout. Et en défense, nous avons simplement mis tout ce que l’on avait dans les rucks pour leur rentrer dedans et ralentir leurs libérations. Je pense que l’on peut encore s’améliorer sur ce secteur… En tout cas on va tout faire pour.

Quel a été l’apport de John Mitchell, qui a pris en charge le secteur de la défense ?

"Mitch" a été incroyable avec nous. Pas que sur la défense, mais aussi dans sa façon de mobiliser les mecs. Il est très concis. Tout ce qu’il dit est toujours court et très clair. Et il veut apprendre de nous, avoir nos ressentis, notre vision du jeu… Tout cela donne un contexte favorable au dialogue et à l’échange, et on se fait confiance mutuellement.

Et sur le plan technique ?

C’est un acharné de la technique. Les gars se battent les uns pour les autres, et ils le font bien parce que le système est correctement mis en place.

Vous êtes hors-jeu !

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