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Bobigny : la « fameute » affamée

Par Guillaume Cyprien
  • Les filles de Bobigny ont fait feu de tout bois en ce début de saison. Elles veulent un quart de finale à domicile.
    Les filles de Bobigny ont fait feu de tout bois en ce début de saison. Elles veulent un quart de finale à domicile. DR
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Les jeunes balbyniennes sont rentrées tambour battant dans leur championnat de 1ère division.

Dans ce qui fut leur premier grand rendez-vous de la saison, les filles de Bobigny n’avaient pas manqué la réception de leurs adversaires bayonnaises, lors de la deuxième journée du championnat de première division. Leur succès (29-19) avait mis un terme à leur série des quatre revers subis consécutivement contre les Basques. Suivi de victoires convaincantes obtenues contre les équipes du bas de tableau, il les avait lancées sur une belle dynamique avant leur voyage ardu de ce week-end à Montpellier. Cette dynamique confirme la montée en puissance de ce collectif refaçonné depuis un peu plus de deux années par le staff du manager Alex Gau, autour d’une ossature de très jeunes joueuses. Au mois de novembre, treize jeunes balbyniennes participeront au premier stage de formation de l’équipe de France des moins de vingt ans, et parmi ces treize, sept d’entre elles ont déjà joué en équipe une. Une dizaine des équipières premières sort du centre régional de Brétigny. Dans le «petit » recrutement des quatre nouvelles joueuses opéré à l’intersaison, on trouve une jeune fille de Mayotte de dix-huit ans, ou l’ancienne trois-quarts aile de Grenoble Lou Noël, dix-neuf ans à peine. « Nous présenterons encore l’équipe la plus jeune de la compétition, a commenté Alex Gau. Ce qui ne veut pas dire qu’elles sont le moins matures. Nous travaillons avec elles sur un système de participation active, inspiré de ce que pouvait faire Claude Onesta au handball, et elles prennent leur part de travail de façon organisé. »

Un code de conduite

À l’intersaison, les Balbyniennes ont créé la « Fameute » — contraction de famille et meute, l’emblème du club de Bobigny étant le loup — une sorte de code de conduite comme on poserait un cadre comportemental commun. Ce qu’on fait après un essai, ou après un coup dur, le code le dit. Leur devise de la saison dernière, « On ne sait pas où on va, mais on y va ensemble », a aussi été changé pour un plus percutant « On sait où on va et on y va y aller ensemble ». « Nous sommes restés frustrés de notre défaite en quart de finale à Blagnac pour un seul petit point, explique Alex Gau. Nous avons compris l’intérêt de disputer un quart de finale à domicile. Nous voulons terminer à l’une des deux premières places, et passer cette échéance. » Jusqu’ici, ce tableau de marche est parfaitement respecté

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