23 hommes en colère à Carcassonne
Après le double échec à Oyonnax et Rouen, l’encadrement attendait une réaction d’orgueil. Elle a eu lieu, Biarritz a fait les frais de la révolte audoise.
On a tendance à dire que les victoires se forgent dans les défaites. Vendredi soir, l’USC a décroché son cinquième succès de la saison. Une victoire amplement méritée et qui ne prête à aucune contestation possible tant l’équipe de "Dede" Ursache a eu la maîtrise de la partie. Une cinquième victoire qui a trouvé son essence dans la frustration, celle des deux précédentes défaites à Oyonnax et Rouen où les hommes du trio Labit, Cidre, Séron n’ont récolté qu’un petit point. Lors de la mise en place de la réception des Biarrots, l’encadrement et plus particulièrement Christian Labit ont appuyé là où ça fait mal. Une affirmation nullement contestée par le centre, Félix Le Bourhis : "On s’est fixé un objectif, celui d’être dans le Top 6. Or pour arriver à cet objectif, il ne suffit pas de gagner à la maison, il faut gagner à l’extérieur. À Oyonnax et Rouen, nous avons échoué. Nous avons été déçus de ramener qu’un point alors que nous nous attendions à autre chose. Christian a su nous recadrer, toucher notre orgueil. Ce soir, nous étions particulièrement motivés et revanchards pour aller chercher la victoire face à un prétendant à la qualification."
Entraînement sous la pluie
Homme du match, capitaine en fin de rencontre après la sortie d’Andrei Ursache, Clément Doumenc félicite l’implication des 23 joueurs sur la feuille de match. Le flanker loue aussi la pertinence de son encadrement. "On savait qu’il allait pleuvoir vendredi. Jeudi, Christian et l’encadrement ont prévu un entraînement sous la pluie. On s’est préparés au combat dans le petit périmètre. On a travaillé dans les zones de rucks et fait un gros travail défensif. Ce soir, en gagnant la bataille des rucks, on a remporté ce match. Derrière, les trois quarts n’ont pas touché énormément de ballons. Mais sur le plan défensif, ils ont été énormes. La meilleure attaque c’est aussi la défense."
Signe aussi que ce succès s’est construit à vingt-trois. À la 61e minute, le staff a procédé à un coaching de six joueurs. Tale Tuapati, Denis Coulson, Claude Dry, Vavae Tuilagi, Damien Anon et Louis Marrou sont entrés. Trois minutes après, une pénaltouche a abouti à la seconde réalisation audoise, œuvre de Tale Tuapati qui a définitivement scellé les espoirs biarrots (32-9). Vendredi soir, Biarritz n’a pas été opposé à Carcassonne, mais à vingt-trois hommes en colère qui avaient de l’orgueil à revendre.
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