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Aurillac s'impose avec autorité

Par Jean-Marc Authié
  • Bonus offensif en poche, le Stade Aurillacois s'est extirpé de la zone rouge.
    Bonus offensif en poche, le Stade Aurillacois s'est extirpé de la zone rouge. Icon Sport - Icon Sport
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Vainqueur sans partage des Provençaux, le Stade aurillacois sort de la zone rouge avec la manière et un bonus offensif.

On joue, la 75e minute. Le pack aurillacois domine de plus belle des Provençaux qui ont du mal à contenir la furia locale. De mêlées en touches, de touches en mêlées, les locaux insistent, poussent et trouvent une deuxième fois la faille, en force, par leur troisième ligne centre Shaun Adendorff. Après l’essai de pénalité (63e), Aurillac n’est plus qu’à un essai du bonus offensif. Et c’est là toute l’ambition aurillacoise qui se révèle.

En d’autres temps, d’autres lieux, le Stade aurillacois se serait peut-être seulement contenté de la victoire. Pas vendredi. Alors sur le renvoi, Aurillac repart de plus belle, fait jouer ses gros et ses arrières pour regagner du terrain. Enième faute provençale près de la médiane et Jack McPhee trouve une touche à 10 mètres de la ligne. Le lancer de Benoît Rieu trouve Peet Van der Walt et la cocotte aurillacoise se met en place. On avance, on se fait chahuter à cinq mètres, mais on remet ça et Hugo Bouyssou passe par un trou de souris pour aplatir une troisième fois.

Vendredi soir, tout était juste, même si le premier acte fut assez besogneux. Quarante premières minutes à s’adapter à cette pluie fine qui n’en finissait pas, à voir Neisen, Boisset et McPhee user du pied pour maintenir Aix le plus loin possible et surtout mettre une pression de tous les instants. L’impression d’un jeu d’échecs où l’on met ses pions en place avant que tout s’enchaîne inéluctablement pour mettre l’adversaire mat. Le deuxième acte en sera toute l’illustration.

« Deux mois jour pour jour… »

Remontés comme des pendules, le mot est faible. En colère, très en colère paraît plus juste avec des locaux qui n’avaient qu’une envie, au-delà de battre Provence rugby : tordre le coup aux uns et faire taire les autres. "Cela fait, jour pour jour, deux mois que l’on n’avait pas gagné, soufflait Thierry Peuchlestrade. On savait qu’on était dans le dur et que cette rencontre était primordiale. On savait aussi qu’on avait un bloc difficile avec huit matchs qui nous attendaient. Il fallait commencer par cette victoire. Alors c’est vraiment un ouf d’autant que l’on prend le bonus à la dernière minute. C’est vraiment une belle soirée pour nous." Les Aurillacois ont effectivement répondu de la meilleure des manières sur le terrain, tant sur le plan tactique, que sur la stratégie ou encore sur un plan physique. Enfin un match plein de 80 minutes, une débauche d’énergie évidente puis un banc qui parachève le travail initial. Des avants monstrueux d’abnégation en défense comme en attaque, des arrières qui ne se sont pas ménagés non plus même s’ils ont été moins sollicités, le 100 % au pied de Thomas Salles auteur de 22 points… bref, une soirée comme on les aime et qui va faire un bien fou avant le déplacement de Valence.

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