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Béziers veut réaffirmer son ADN

Par Julien Louis
  • Adrien LATORRE (Béziers)
    Adrien LATORRE (Béziers) Icon Sport
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Battus pour la première fois cette saison dans leur antre le week-end dernier par Colomiers, les Biterrois veulent retrouver leur identité guerrière dans l’Isère.

Perdre est une chose, s’incliner sans combattre ou presque, en est une autre. Encore plus, quand sa force première est ancrée sur cet état d’esprit guerrier, comme pour Béziers. "J’attends une réaction à Grenoble, dans les comportements et le travail d’équipe. Face à Colomiers, on a manqué d’agressivité, d’envie et de cohésion aussi, à cause d’une multitude de mauvais choix. Nous sommes passés à côté", résume David Aucagne.

La claque reçue a eu des répercussions négatives au classement (huitième à trois longueurs du sixième) et a surtout laissé des traces dans les esprits héraultais. Le numéro 10 Adrien Latorre développe : "On s’est beaucoup parlé entre joueurs en début de semaine, et nous n’arrivons pas à expliquer cette défaite On a peut-être perdu cette grinta, cette envie de rien lâcher. Nous avons désormais hâte de voir le visage qu’on va afficher à Grenoble."

Recentrer les esprits

L’enjeu est de taille. Car, si l’ASBH reproduit une telle sortie de route vendredi, l’addition risque d’être plus salée. Et la thèse de l’accident ne pourra plus être avancée. Le doute risque alors de vite s’installer. Le manager poursuit : "Il faut tout de suite une réaction collective. Nous avons une bonne équipe quand on joue ensemble, mais nous n’avons pas non plus de "grandes" individualités. Il faut qu’on soit unis, tous tournés vers le même objectif. J’espère que cette défaite servira de leçon au groupe pour toute la saison, car on ne doit maintenant plus perdre chez nous jusqu’à la fin." Une obligation pour rester ambitieux.

L’union fait la force, surtout dans cette une période historiquement délicate au club, où l’individualisme pourrait ressurgir. Aucagne explique : "En ce moment, ce qui m’embête un peu, c’est que tout le monde se pose des questions sur son avenir. On a tout de même une quinzaine de fins de contrat à gérer… Mais cela fait partie des choses de la vie d’un joueur. Et meilleurs ils seront, mieux ça se passera pour eux dans leurs négociations, quelles que soient leur volonté et la nôtre."

Béziers, qui reste sur deux revers consécutifs, passera donc vendredi une épreuve de caractère en Isère, face au leader de Pro D2. L’ouvreur, qui portait les couleurs du FCG l’an passé, appelle ses partenaires à garder confiance : "On a enchaîné cinq bons matchs en début de saison, on était bien et nous avions un peu la lumière sur nous. Là, cette défaite ramène le groupe les pierres sur terre, mais il ne doit pas tout remettre en question pour autant. Il faut croire en nos chances de relever ce test. Face à une équipe très complète, qui peut aussi s’appuyer sur de nombreuses individualités dangereuses : Fourcade, Fourie, le capitaine Ancely ou Taufa, qui est leur meilleur joueur derrière."

Des talents, face auxquels les Rouge et Bleu devront afficher une ligne défensive agressive pour les étouffer. Et un pragmatisme de tous les instants dans leurs choix, pour les contrer : "Il faudra faire un peu ce que Colomiers a montré chez nous. Pas forcément son plus beau jeu, mais un rugby collectif et efficace. Ils avaient d’ailleurs gagné à Grenoble lors de la première journée et depuis, le FCG n’a plus perdu chez lui…" conclut Adrien Latorre.

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