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Jessy Trémoulière : "J’ai attendu ça toute ma carrière"

Par Théo Fondacci
  •  Jessy Tremouliere (France) contre l'Angleterre
    Jessy Tremouliere (France) contre l'Angleterre Icon Sport
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L'arrière de l’équipe de France Jessy Trémoulière évoque l’importance de ce test contre les redoutables Anglaises.

Comment sentez-vous le groupe à l’approche de ce choc face à l’Angleterre ?

Cela fait une semaine qu’on se prépare bien à Marcoussis. Nous avons pu faire une bonne opposition face à l’Irlande (remportée 29 à 0, N.D.L.R) lors de laquelle on a pu retrouver les mêmes conditions de jeu qu’en match. Nous sommes toutes très concernées par cette rencontre et je sens que nous sommes prêtes.

 

À quel type de match vous attendez-vous ce samedi ?

Ce sera un match très compliqué face à une équipe qui nous a battues deux fois cette année, d’abord lors du Tournoi puis lors de la tournée d’été même si nous n’étions pas loin. On connaît leurs qualités et on sait qu’on devra mettre beaucoup de rythme et d’intensité si on veut l’emporter.

 

Une victoire face à l’Angleterre serait-elle un vrai cap franchi en vue de la Coupe du monde 2021 ?

Ce qui est sûr c’est qu’une victoire nous ferait beaucoup de bien, oui. Battre la première nation mondiale ce n’est jamais anodin mais ce serait surtout une bonne dose de confiance pour les prochaines échéances et notamment celles de cette fin d’année. Si on veut prétendre à être championnes du monde en 2021 c’est le genre d’équipe que l’on doit être capable de battre.

 

En quoi les Anglaises seront-elles dangereuses ?

On connaît les Anglaises. On a des lacunes qu’on devra gommer si on veut être capables de l’emporter, notamment sur la régularité. On va jouer les Anglaises trois fois en peu de temps (la semaine prochaine à Exeter et lors du Tournoi des 6 Nations 2020 également) et c’est donc une belle occasion de les marquer au fer rouge. Il faut qu’elles se disent que ce ne sera pas une partie de plaisir d’affronter la France. On s’améliore constamment mais si nous voulons vraiment franchir un cap j’insiste bien sur le fait que ça se jouera sur la régularité. On peut battre l’Angleterre ou les Blacks mais on est encore capables de perdre en Italie comme lors du dernier tournoi… Pour atteindre les sommets, tout se jouera sur des détails.

 

À titre personnel, vous l’Auvergnate, jouer à Marcel-Michelin doit forcément revêtir quelque chose de particulier…

J’ai attendu ça toute ma carrière. Jouer dans ce stade et face à ce public, ce sera vraiment quelque chose de particulier je pense, devant mes coéquipières, mes amis, ma famille… D’autant que ce sera une grande première pour moi. La seule fois où j’aurai pu en avoir l’occasion, j’étais blessée. Et même si j’ai déjà une carrière bien remplie avec notamment un titre de meilleure joueuse du monde l’an passé, c’est quelque chose que j’attendais avec impatience.

 

On suppose aussi que ce public bouillant pourrait vous amener beaucoup en cas de fin de match serrée ?

C’est même certain. J’ai souvent tendance à dire que le public joue le rôle du seizième homme, ce sera encore plus vrai avec la Yellow Army face aux Anglaises. Pour en avoir discuté avec certaines d’entre elles, les Britanniques avaient été très impressionnées par la ferveur du public grenoblois lors de notre victoire au Stade des Alpes en 2018 pendant le tournoi. On espère que ce sera à peu près la même chose à Clermont cette fois-ci.

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