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Le Mondial 2021, c’est maintenant

Par Guillaume Bonnaure
  • Caroline Boujard et les Françaises veulent marquer les esprits en battant les Anglaises à Clermont.
    Caroline Boujard et les Françaises veulent marquer les esprits en battant les Anglaises à Clermont. Icon Sport - PA Images
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Les Bleues disputent leur premier test face aux Anglaises à Clermont samedi. Face à ce qui se fait de mieux en Europe, ce "Crunch" est déjà une nouvelle étape importante dans la préparation du Mondial 2021.

Ce "Crunch" là aura bien lieu. Aucun typhon n’a été repéré dans le ciel clermontois avant ce test-match au doux parfum de 6 Nations. Tant mieux car ce premier choc au Michelin marque le point de départ d’une aventure qui doit mener les "affamées" à la Coupe du monde qui aura lieu en Nouvelle-Zélande en 2021. Cette double confrontation contre les "Red roses" est un passage obligé vers l’excellence que recherchent les Françaises depuis plusieurs saisons. "L’Angleterre, c’est ce qui se fait de mieux au niveau européen, rappelle Annick Hayraud, la manager. Jouer certaines nations ne va pas nous apporter grand-chose. Là, on sait que l’on se frotte aux meilleures. Le deuxième test est encore contre les Anglaises car on sait que l’on attaque le Tournoi à Pau contre elles."

Les victoires contre les Black Ferns néo-zélandaises à Grenoble l’an dernier et cet été à San Diego ont montré que les coéquipières de Gaëlle Hermet pouvaient battre les meilleures. Et bientôt les Anglaises ? "Elles font partie du top niveau mondial, c’est toujours un gros match et une bonne façon de se préparer, rappelle la troisième ligne Marjorie Mayans. On a envie de mettre notre jeu en place. L’objectif est de gagner mais surtout préparer la suite et la prochaine Coupe du monde."

Si le Tournoi 2019 a servi de "laboratoire" avec des filles du VII absentes, des blessées et des jeunes intégrées au projet, le groupe actuel s’est resserré. "Oui on peut dire que tout commence samedi, avouait Annick Hayraud. Les filles le savent, il faut construire un groupe. On ne peut pas attendre la dernière année pour mettre en place notre jeu et notre fonctionnement. Il faut avoir un état d’esprit, être capable d’encaisser les charges de travail, d’avoir une bonne hygiène de vie, avoir le sourire même si on est remplaçante… Il faut du temps pour se préparer à tout ça. Sur le jeu, plus on aura du temps ensemble sur le terrain et en dehors, plus on va être performante."

"Imposer notre jeu et les faire flancher"

Battues de deux points l’été dernier lors des Super Series (20-18), les Françaises essaieront d’inverser la tendance. "À San Diego, le match se joue à rien donc il faut gommer les erreurs pour que cela bascule en notre faveur, explique Marjorie Mayans. Contre les Anglaises c’est très physique, c’est très percutant avec des meneuses de jeu très intéressantes. À nous d’être bonnes en lecture du jeu et en défense pour pouvoir contre-attaquer avec notre rugby basé sur la vitesse et le rythme. Imposer notre jeu et les faire flancher."

Avant le match retour la semaine prochaine au Sandy Park d’Exeter, les Bleues essaieront de gagner en maîtrise et d’effacer le 41-26 encaissé à Doncaster en février dernier pendant le Tournoi. "Les Anglaises ne font pas des choses extraordinaires mais elles le font très bien, analyse Annick Hayraud. C’est précis et juste. C’est là-dessus qu’il faut arriver à franchir un cap. Dès que l’on aura cette régularité et cette précision, oui on les mettra en difficulté, j’en suis persuadée."

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