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Agen : le vent s’en est mêlé

Par PREVOT Jérôme
  • Christophe LAUSSUCQ, coach du SUA.
    Christophe LAUSSUCQ, coach du SUA. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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(23-0) Le SUALG a été battu par plus fort que lui mais il aurait pu limiter davantage les dégâts. Hélas, la météo l’a trahi.

Agen est allé au bout de sa galère. Avec un zéro pointé au tableau d’affichage. Mais reconnaissons d’emblée une excuse aux hommes de Christophe Laussucq. Ils ont joué contre le vent cette satanée première mi-temps arrosée d’une pluie diluvienne. Après le repos, la météo s’est améliorée, le vent a faibli, la pluie fut moins drue et les Girondins en ont profité à plein. Christophe Laussucq ne cherchait pas d’explications alambiquées à ce revers. Il se montrait au contraire beau joueur et fataliste : « J’ai l’impression que les Bordelais étaient les plus forts ce soir. On a fait de bonnes choses. Je ne peux pas reprocher aux joueurs leur investissement. On a très bien défendu en première période. Il n’y a que 6-0 à la pause. Et puis on fait une très mauvaise entame de seconde période et ils viennent marquer un peu trop facilement. C’est vrai, en plus, le vent est tombé, ça ne nous arrangeait pas. Et puis, quand ils ont pris le dessus physiquement, on a eu de plus en plus de mal à trouver de l’avancée. Sur les impacts, on a laissé des plumes. Mais je suis content de l’état d’esprit du groupe. Le score est un peu lourd.»

On n’aurait pas aimé être à la place du technicien agenais car son équipe a donné peu de prise à l’optimisme. Ce collectif est apparu limité, tout simplement. En plus, le coach alignait son troisième et son quatrième choix au talonnage en l’absence de Barthomeuf et Ngaumo ; le troisième ligne Vincent Farré a manqué cruellement selon plusieurs observateurs agenais. Avec ces renforts, Agen aurait-il davantage limité les dégâts ? On se demande car même avec plus de pénalités en sa faveur en seconde période, les Lot-et-Garonnais ont eu très peu d’occasions d’essai (une seule à notre pointage).

Un score déjà lourd

Une action a incarné ce petit naufrage. Quand à 0-16, Benito Masilevu, lancé par Chauveau, se fit « coffrer » impitoyablement par un étau de défenseurs bordelo-béglais (Cros, Woki au départ, secondés par Lesgourgues et Higginbotham, puis Poirot et Radradra). M. Poite en tira les conclusions. La différence entre les deux équipes fut criante à cet instant, même si le score était déjà lourd. Rémi Vaquin, l’adjoint de Christophe Laussucq, nous livra un diagnostic honnête et serein : « Nous étions plutôt justes techniquement et tactiquement en première période. L’idée, c’était de faire très peu reculer le ballon et d’aller jouer dans leur camp, coûte que coûte. Mais au retour des vestiaires, nous n’avons pas su répondre à l’accélération des Bordelais. C’est là que nous avons justement commencé à faire reculer le ballon, quand on l’avait. Donc on a joué par à-coups, avec peu de vitesse, et face à un bon premier rideau bordelais qui se retrouvait dans l’avancée, ce n’était pas facile. » Agen n’avait pas ne serait-ce qu’un ou deux talents supérieurs pour renverser une tendance lourde, avec le souffle d’Eole en plus, ça aurait pu fonctionner. Mais rien ne marchait samedi soir pour le SUA, même ce qui ne dépendait ni de lui, ni de ses adversaires…

J. P.

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