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Cerqueira : « Ce match, c’est une finale pour moi »

  • Steevy Cerqueira (Stade français)
    Steevy Cerqueira (Stade français) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Après un an loin des terrains, Steevy Cerqueira, l’ancien parisien revient. Plus déterminé que jamais.

Vous n’avez plus joué depuis un an en raison d’une blessure à un genou. Comment appréhendez-vous ce retour sur les terrains ?

Oui, le dernier match remonte au 20 novembre, contre Mont-de-Marsan. Il y a tout ce qui mélange dans la tête en ce moment : de l’excitation, car le terrain m’a beaucoup manqué, du stress, aussi, car c’est ma dernière année de contrat et que j’ai à prouver... Je sais que j’ai une chance de fou de jouer. C’est un match décisif, je dois tout donner. Je prends ça comme une finale. Heureusement que la Coupe d’Europe est d’ailleurs là pour me donner cette opportunité. C’est ce qui m’avait permis de me montrer avec Lyon. Je revis la même chose. C’est le retour à la case départ en quelque sorte, sauf que je n’ai plus 18 ans (sourire).

On le comprend, la Challenge Cup est tout sauf une compétition mineure à vos yeux...

Top 14 ou pas, je m’en fous sincèrement. Ce que je veux, c’est être sur le terrain, jouer et que nous soyons bons. Je suis à fond avec mes partenaires du jour. Les trucs d’équipe type, ça n’existe pas pour moi. Le discours est clair : "C’est un match normal, il faut se donner à fond et s’amuser." Cette semaine est d’ailleurs abordée comme une semaine classique, si l’on excepte le fait que des cadres sont au repos.

Ironie de l’histoire, vous allez retrouver la compétition à Jean-Bouin, où vous évoluiez avant de rejoindre la Corrèze. Quel souvenir gardez-vous de ce passage ?

Après une saison à Béziers, le Stade français m’avait contacté par l’intermédiaire de Greg Cooper. J’avais une clause libératoire dans mon contrat. J’étais fier de cette signature. Cela s’est bien passé au début. Jusqu’à ce ça commence à moins marcher sportivement. Greg Cooper a été renvoyé et j’ai commencé à moins jouer. Au final, j’ai été parmi les premiers joueurs virés. C’était dur à vivre : je me mariais dans la foulée, j’avais déjà calé mes vacances... Deux semaines avant tout ça, Robert Mohr, je ne sais pas ce qu’il faisait exactement, m’a annoncé que le club ne me conservait pas alors qu’il me restait un an. J’avais un mois pour trouver un point de chute. C’était la galère. Je me suis demandé ce qui n’allait pas avec moi : "Je suis nul ou quoi ?"; "Est-ce que le rugby, c’est fait pour moi ?" Plein de mauvaises choses me sont alors passées par la tête.

Vous rebondissez alors à Brive...

Oui, j’ai eu la chance que Jeremy Davidson m’appelle. Je n’étais pas prévu dans son recrutement, à la base. Logiquement, je n’ai pas trop joué au début. J’ai attendu ma chance mais après trois matchs, le genou a lâché. C’était encore une grosse déception à affronter. Les dernières années n’ont pas été les meilleures de ma vie, loin de là. Avant, ça se passait super bien. C’est comme ça, je me dis que ça ne peut pas toujours aller dans le bon sens. Certes, je n’ai encore que 26 ans. Tout ça m’a forgé. J’ai vécu le pire du pire. Je me dis maintenant que je serai plus armé si ça se représente. Je suis focalisé sur ce qui va arriver. Ce que je veux, c’est jouer. Et après, adviendra ce qu’il pourra. S’ils veulent me faire signer, j’en serai heureux.

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