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Sortie de secours

Par Julien Louis
  • Les Biterrois connaissent des difficultés à sortir de leur camp par le jeu au pied selon les dires du manager David Aucagne. Le jeune ouvreur Victor Dreuille devra avec son demi de mêlée Arnaud Pic trouver des solutions contre Soyaux-Angoulême.
    Les Biterrois connaissent des difficultés à sortir de leur camp par le jeu au pied selon les dires du manager David Aucagne. Le jeune ouvreur Victor Dreuille devra avec son demi de mêlée Arnaud Pic trouver des solutions contre Soyaux-Angoulême. Icon Sport - Icon Sport
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Après trois défaites consécutives, les Biterrois ont chuté au classement (9e) et doivent battre Soyaux-Angoulême dans leur antre pour rester au contact des qualifiables.

Inverser la pression. Un défi à relever pour les Biterrois vendredi, en retrouvant le chemin du succès. Et une "équation", qu’ils ne parviennent toujours pas à résoudre dans leur jeu. La cause ? Des sorties de camp déficientes qui les font déjouer. David Aucagne explique : "Nous avons du mal à trouver de l’alternance entre neuf et dix sur le jeu au pied. Savoir quand il faut taper en touche ou à l’inverse, maintenir le ballon sur le terrain par exemple. On a beaucoup parlé de ce secteur lors du retour vidéo de Grenoble. Et nous avons aussi identifié les zones à trouver et travaillé la précision."

Les hommes de la charnière, qu’ils soient expérimentés (Latorre, Pic) ou jeunes (Dreuille, Munilla), doivent progresser sur leur analyse des situations en lecture, pour faire les bons choix. Et gagner parfois aussi en maîtrise technique sur ces moments clés, afin de ne plus mettre leurs coéquipiers dans la difficulté. "C’est aussi de la communication et une adaptation à la dynamique de l’équipe, si on est dans l’avancée, la vitesse ou non. […] C’est difficile à maîtriser et vu qu’on a deux jeunes à ces postes-là, c’est de temps en temps un peu délicat. On a du mal à sentir quoi faire et à quel moment, du coup, on se remet un peu de pression", ajoute-t-il.

Une charnière doit s’affirmer

Et l’ASBH ne parvient pas à mettre son jeu en place sur la durée. Alors, ils ne sont pas les seuls fautifs d’après le manager : "C’est aussi collectif, par rapport à nos avants qui doivent faire un barrage pour éviter d’être en danger sur nos coups de pied" ; les stratèges héraultais (Dreuille et Pic) seront tout de même attendus au tournant face à Soyaux-Angoulême. David Aucagne : "Techniquement, ça va plutôt bien. On a aussi pas mal d’atouts sur le jeu au pied autour d’eux, avec Bérard, Porical et Zénon. Malheureusement, on ne les utilise pas tous. Pour moi, Porical ne prend pas assez le jeu au pied à son compte par exemple. Car on ne l’utilise pas non plus. Il est plus sur la largeur. Mais on peut aussi se faire deux passes et c’est lui qui tape… Il y a sûrement un peu de fébrilité relative au moment."

Des armes pas assez utilisées pour faciliter les sorties de camp, à l’image des coups de pied offensifs, qui permettraient aux Biterrois d’être moins prévisibles : "On ne fait pas assez de passes au pied pour nos ailiers. Face à des défenses de plus en plus hermétiques, cela permet de gagner de l’avancée sans forcément perdre le ballon." Et trouver ainsi une porte de sortie pour mettre l’adversaire sous pression…

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