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Toulouse : locomotive 4 étoiles

  • Thomas Ramos (Stade toulousain) contre le Leinster
    Thomas Ramos (Stade toulousain) contre le Leinster Sportsfile / Icon Sport - Sportsfile / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Relégué au second plan durant huit ans, le club le plus titré de la compétition (avec le Leinster) est revenu au premier plan la saison dernière. Une bonne nouvelle pour lui mais aussi pour le rugby français.

C’est l’ailier Yoann Huget, lequel rêve aujourd’hui de s’offrir un sacre en Champions Cup après s’être enfin adjugé un Brennus sur le terrain en juin, qui lâchait la semaine passée : "On va tâcher de mettre le maillot du Stade toulousain là où il se doit d’être en Coupe d’Europe." Comprenez au sommet ou presque, comme ce club l’a longtemps été avant un recul de plusieurs saisons entre les demi-finales perdues au Leinster, celle de 2011 puis de 2019. Pourtant, autant par leurs titres (ils se sont notamment offert la première édition en battant Cardiff en finale en 1996) que par leurs prestations lors d’affiches de rêve, les Rouge et Noir ont largement contribué à l’épanouissement de la compétition (feu H Cup avant de devenir Champions Cup) et se sont naturellement imposés comme la locomotive hexagonale sur la scène continentale. À tel point que la Coupe d’Europe a pris une dimension particulière dans la Ville rose et y conserve encore aujourd’hui une résonance qui n’existe sûrement pas à la même hauteur ailleurs. Il suffisait d’entendre il y a un an, à l’occasion du retour de Toulouse dans la cour des grands derrière une année d’absence, les représentants de la génération dorée d’Ernest-Wallon, les Marchand, Cros, Dupont, Ntamack et autres, confier à quel point ils voulaient être dignes de leurs glorieux aînés et à leur tour écrire leur propre histoire européenne. Ils le firent voilà quelques mois en enthousiasmant la France du rugby lors de leur éclatante victoire face au Leinster, ou de leurs exploits à Bath, aux Wasps et au Racing. Avant de chuter logiquement à Dublin, aux potes de la finale.

La guerre des titres

Ce parcours brillant de la saison dernière a fait beaucoup de bien à ce club en renaissance mais le retentissement est certainement plus large. Le maillot du Stade toulousain avait manqué dans le dernier carré et son retour peut avoir une influence populaire et sportive. Surtout quand il s’agit de se lancer dans la guerre des étoiles. "Avec le Leinster, nous sommes le club le plus titré de la compétition (quatre chacun, N.D.L.R.), bien que les Saracens soient en train de rattraper leur retard (trois), confiait récemment le manager Ugo Mola. Nous avons tout intérêt à nous engager à fond pour ne pas avoir de regrets. Au Stade Toulousain, nous avons à cœur de bien figurer." Parce que les journées européennes rappellent trop d’heures de gloire et de merveilleux souvenirs. Pour autant, l’histoire se conjugue au présent et le champion de France en titre entend désormais prouver qu’il est capable d’assumer le statut né de sa belle épopée de l’an passé.

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