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Profil bas pour le leader grenoblois

  • Stéphane Glas, entraîneur de Grenoble
    Stéphane Glas, entraîneur de Grenoble Icon Sport
Publié le Mis à jour
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S’ils ont récupéré la première place du classement la semaine dernière, les Isérois se savent aussi moins performants sur ce troisième bloc. De quoi se déplacer sans fanfaronner…

Difficile de dire, pour l’heure, s’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise habitude. Le fait est que, depuis le début de la saison, le FCG a pris la petite routine de négocier tous ses blocs en mode diesel, avec des difficultés au démarrage (défaites contre Colomiers, Mont-de-Maran puis Vannes), avant de trouver la bonne carburation pour les terminer au mieux, par des séries de victoire. Mais peut-on véritablement s’attendre une fois de plus à ce même scénario, sachant que ce déplacement à Perpignan s’annonce comme un des plus difficiles à négocier de la saison ? Dans l’absolu, pourquoi pas, nous direz-vous. Après tout, c’est bien en leader que les Isérois se déplaceront à Aimé-Giral face à des Catalans qui jouent le rôle de leur ennemi intime, depuis maintenant trois saisons. Reste que les dernières prestations livrées par le FCG, y compris ses victoires à domicile devant Béziers et Montauban, n’ont pas satisfait grand monde quant à la manière, jusqu’à franchement agacer Stéphane Glas la semaine dernière. "Il y a eu des carences qui ne m’ont pas plu, dans la manière d’attaquer la ligne, dans les attitudes au contact, dans l’engagement et le combat pour la conservation du ballon. Je le dis clairement : si on maintient le même niveau de performance à Perpignan, on peut s’attendre à une très grosse déconvenue."

L’avertissement de Glas

Alors, faut-il voir dans ce discours alarmiste une analyse empreinte de froideur et de lucidité, ou l’alerte lancée par un coach à ses hommes pour éviter que ceux-ci s’endorment un peu trop rapidement sur leurs lauriers, et les replacer devant leurs responsabilités ? Probablement un peu des deux, au vrai, tant Stéphane Glas connaît les conséquences sur le moral de son groupe que pourrait rendre un (trop) mauvais résultat en Catalogne. D’où ce petit coup de gueule, que le coach alpin espérait salvateur. "Je sais parfaitement la nature du défi auquel mes joueurs devront répondre à Perpignan, et que nous n’avons pas de marge de manœuvre. Si nous nous oublions rien qu’un petit peu sur certains basiques, comme cela a été le cas en première mi-temps contre Béziers ou en deuxième contre Montauban, on risque de le payer cash. En revanche, je sais aussi pertinemment ce que sont capables de faire mes joueurs s’ils évoluent 80 minutes à leur meilleur niveau. C’est le dernier match du bloc, il n’y a aucune raison de calculer. J’attends d’eux qu’ils jouent ce match à fond, pour nous permettre de nous étalonner face à cette belle équipe de Perpignan."

Un défi pour lequel le FCG a enregistré plusieurs bonnes nouvelles dans le courant de la semaine, avec les retours à attendre du capitaine Steven Setephano, du numéro 8 Deon Fourie, de l’ouvreur Enzo Selponi, du centre Alaska Taufa et de l’arrière Raymond Rhule, sans oublier Davit Kubriashvili de retour de suspension. Mieux, le FCG pourra compter sur un nouvel élément en la personne du Russe Andreï Ostrikov, qui disputera son premier match sous ses nouvelles couleurs après être revenu du Japon où il a disputé le Mondial. De quoi fournir un peu plus un effectif qui a la chance de tourner à plein régime, avec une quarantaine de joueurs sur le pré à chaque entraînement. Des conditions idéales, qu’il s’agira toutefois de concrétiser sur le terrain dimanche…

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