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Steven David dans la cour des grands

Par Midi Olympique
  • Le flanker Steven David découvre le milieu d’une équipe de haut de tableau après avoir fait ses gammes à Massy. L’adaptation est difficile mais il sort d’une région qui forme de nombreux internationaux.
    Le flanker Steven David découvre le milieu d’une équipe de haut de tableau après avoir fait ses gammes à Massy. L’adaptation est difficile mais il sort d’une région qui forme de nombreux internationaux. Pablo Ordas
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Un monde sépare les équipes jouant le maintien de celles qui visent les phases finales. Le flanker, Steven David, arrivé à l’intersaison au Biarritz Olympique, découvre un nouvel univers.

Lorsqu’on évoque ces flankers, coureurs infatigables sur le terrain, issus de l’Ile-de-France et passés par la filière massicoise, on pense forcément à Sekou Macalou, Yacouba Camara ou Judicaël Cancoriet. Le BO a, depuis cet été, un des leurs dans ses rangs : Steven David. Gamin du 93, après avoir débuté le rugby "un peu par hasard" à Bobigny en benjamin, le jeune homme a rejoint l’excellent club formateur de Massy, un an avant sa majorité. Dans l’Essonne, en même temps qu’il découvrait le monde professionnel, David faisait la connaissance des Camara, Macalou ou Cancoriet, tous de sa génération. Tous devenus internationaux aussi. Steven David n’en est pas là. Mais à l’instar de ses potes de la région parisienne, il franchit les paliers et vient de passer d’une équipe jouant le maintien en Pro D2 à Biarritz, où règne une envie de remontée. "C’est un gros nouveau challenge. J’espère vraiment y arriver."

Nouvelles méthodes pour une nouvelle vie

Au Pays basque, où il a retrouvé Ilian Perraux qu’il connut l’an dernier lors d’un stage avec l’équipe de France à VII, Steven David a découvert de nouvelles méthodes. "Ici, c’est très professionnel. J’étais à Massy depuis sept ans, je connaissais tout le monde… Ce n’était pas "tu fais ce que tu veux ", mais tu es à la maison, tu as ton confort à toi. En venant au BO, je voulais voir ce que ça pouvait donner quand tu ne l’as pas", raconte le joueur d’1,87 m pour 99 kg. Et donc ? "C’est dur, je vous le dis clairement ! Pour le moment, les coachs sont contents de moi, c’est ce qu’on va retenir. Après, il faut que je progresse sur ma concentration aux entraînements sur le long terme. À Massy, comme on était avec ma bande de potes, on n’était pas tout le temps concentrés, les blagues à l’entraînement pouvaient passer. Là, ça ne passe pas", sourit celui qui a fêté son quart de siècle au mois de juillet dernier. "C’est un athlète brut, qui a un énorme potentiel physique et rugbystique, souligne Matthew Clarkin. Il est toujours dans une phase d’apprentissage et il a énormément de travail à faire pour devenir plus professionnel et plus constant dans ses efforts. En tout cas, sa marge de progression est très importante. " Face à Provence, le garçon élu Homme du match vendredi dernier par le public d’Aguiléra, devrait avoir l’occasion de connaître une sixième rencontre cette saison, dans la cour des grands.

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