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Le Racing 92 veut éviter le coup de poignard

  • Le tunnel des joueurs du Thomond Park.
    Le tunnel des joueurs du Thomond Park. Icon Sport - Sportsfile
Publié le Mis à jour
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Dans une rencontre qui ressemble à une première finale de poule, les Racingmen doivent s’attendre à un contexte autrement plus hostile que le wwek-end dernier...

La Champions Cup a ça de bon qu’elle offre des atmosphères bien différentes que le ronronnement habituel du Top 14. D’un week-end à l’autre, les joueurs sont immergés dans des environnements parfois aux antipodes les uns des autres. Dimanche dernier, les Racingmen ont évolué dans le confort douillet de leur Paris-La Défense-Arena, ils ont affronté l’équipe B des Saracens. Ce samedi, le choc s’annonce sismique. Bienvenue à « Stab city », littéralement la ville du poignard. C’est ainsi que Limerick, cité hébergeant la province du Munster, est surnommée. La raison ? Elle était connue, il y a encore quelques années, pour être la ville d’Irlande recensant le plus d’agressions au couteau. Ambiance. La belle effrontée se rachète pourtant une conduite depuis peu à grands coups d’implantation de firmes multinationale et de ravalement de façade des quais, jusque-là gangrenés par la lutte des gangs, les excès de l’alcool et de la drogue. Et que dire de Thomond Park où les Racingmen vont affronter une armée de supporters chantant aussi fort que le souffle du vent qui s’engouffre entre les deux tribunes principales ? Si la ferveur de la Red Army est un atout pour les Munstermen, elle peut vite devenir un cauchemar pour l’équipe visiteuse. « C’est un stade qui est plus marquant que d’autres car il respire vraiment le rugby, assurait en début de semaine l’actuel directeur sportif du Racing 92 sur rugbyrama.fr. Lors de l’arrivée au stade, il y a un accueil qui n’existe pas ailleurs. Quand le bus arrive, tout le monde est là pour accueillir les deux équipes. Les supporters connaissent tous les noms des joueurs, que ce soit de leur équipe où de celle d’en face, et il arrive que certains soient interpellés par leur prénom. Et dans le stade, quand la machine du Munster se met en route, cela fait beaucoup de bruit. »

 

Thomond Park, c’est un temple du rugby


« On sait où l’on met les pieds, reprend le manager du club francilien Laurent Travers. Thomond Park, c’est un temple du rugby. Jouer à Limerick, c’est quelque chose de vraiment spécial. Je crois que le Munster ne compte que deux défaites dans ce stade en Coupe d’Europe. » Et ce dernier d’ajouter : « C’est bien de le dire mais il faut en avoir pleinement conscience. » L’avertissement vaut son pesant de cacahouètes. Dès le début de semaine, Travers a sensibilisé ses joueurs sur ce qui attend son équipe sur les rives du Shannon. Objectif : ne pas gâcher le démarrage idéal dans une rencontre au parfum de première finale de cette poule 4, les Saracens semblant donnés le sentiment de se concentrer sur l’opération « sauvetage » à mener dans leur championnat domestique et les Ospreyx ayant offert une piètre prestation lors de leur première sortie. « Aujourd’hui, c’est notre adversaire le plus sérieux, confirme Travers. C’est pourquoi, si l’on reproduit les petites erreurs que l’on a pu apercevoir en début de deuxième mi-temps dimanche dernier contre les Saracens, ça ne nous sera pas pardonné. »

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