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Laidlaw / McIntyre : le pied sans pression

  • Jake McIntyre a disputé son premier match de Champions Cup
    Jake McIntyre a disputé son premier match de Champions Cup PA Images / Icon Sport - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Sacré baptême pour la paire Laidlaw-McIntyre... Les demis clermontois n’ont pas été assez soutenus dans cette soirée dantesque.

Pour la première fois, l’écossais Greig Laidlaw et l’Australien Jake McIntyre débutaient un match ensemble. "Oui, il fallait apprendre à nous connaître. Disons que Belfast n’est peut-être pas le meilleur endroit pour ça…", expliquait le premier de sa voix grave. Le second vivait carrément, à 25 ans, son premier match de Champions Cup. Une façon de le jeter à l’eau en guise d’apprentissage car question contexte défavorable, la paire inédite a été servie dans le traquenard de l’Ulster. Face aux Harlequins, c’est la paire Parra-Lopez qui avait débuté avec le festival que l’on sait. En début de semaine, les observateurs pensaient qu’Azéma reconduirait a minima Camille Lopez, tellement il fut étincelant. Mais le coach préféra continuer dans l’alternance entre ses quatre demis, preuve que les deux internationaux français ne sont pas sur un piédestal. "Oui, je suis un compétiteur et j’avais envie de débuter. Mais Jake a fait un très bon début de saison et Franck a fait un choix. Il ne connaissait pas la Champions Cup mais il faut un début à tout. Et ce n’était pas une partie de plaisir de venir en Ulster. J’ai vécu la même chose il y a trois ans mais c’est en jouant des matchs comme ça qu’il va apprendre", dira Camille Lopez.

Des choses simples

Dans un match marqué par les hallebardes, l’occupation du territoire était capitale. Et si l’on reprend les propos de Franck Azéma, on se dit que la charnière aurait peut-être pu mieux faire : "On a mis du jeu au pied mais sans pression dessous par de la récupération ou par des plaquages offensifs…" On remarquera tout de même que le retour clermontois dans les vingt dernières minutes correspondit en gros à l’association Parra (entré à la 61e) et Lopez (à la 48e). Faut-il en conclure quelque chose ? Peut-être, oui, dans la prise de décision de ne pas tenter une ou deux pénalités, par exemple, pour choisir des touches puis des mêlées. Camille Lopez préférait rester modeste : "On va d’abord féliciter nos avants et les remplaçants, qui ont apporté du sang frais pour attraper ce bonus avec notamment nos efforts en mêlée (allusion à Zirakachvili, Tadjer, Uhila, Lanen, N.D.L.R.). Quand je suis entré en jeu, j’ai cherché surtout à convaincre mes coéquipiers d’aller chercher quelque chose. Sur le plan du jeu, je cherchais juste à faire des choses simples. C’est ce que nous n’avons pas su négocier, malgré de bons coups de pied dans l’espace mais sans personne pour presser l’adversaire." Par gros temps pluvieux, les nécessités du collectif se transforment. Ce ne sont plus les combinaisons offensives et les leurres qui comptent mais les montées parfois ingrates. Et si ça n’a pas marché, ce n’est pas que de la faute des demis. J. P.

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