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Nevers, prime à la patience

Par Gaël Lecoeur
  • Nicolas Vuillemin (Nevers)
    Nicolas Vuillemin (Nevers) Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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(24-34) Bousculés en début de rencontre, les Neversois ont su prendre leur temps pour finir par l’emporter grâce à deux essais dans le dernier quart d’heure.

Pour Rouen, ce match était important pour sortir en tête du groupe des relégables. Pour Nevers, il était nécessaire pour recoller au milieu de tableau. Au final ce sont les visiteurs qui sortent leur épingle du jeu face à une vaillante équipe normande. "On se devait de relever la tête, ça revient tout doucement. Rouen n’a jamais lâché et on peut leur reconnaître le mérite du combat. Malgré tout, nous avons réussi à ne pas nous désunir, alors que nous étions constamment rejoint au score. Nous avons tenu bon et Rouen a finalement lâché", confie Xavier Pemeja.

En effet, Rouen a particulièrement bien démarré la rencontre (comme souvent) et les vingt premières minutes ont été normandes. Mais Nevers possède l’expérience des saisons passées en Pro D2 et a continué à jouer son rugby, fait de percussion et de vitesse. Et quels joueurs ! Des piliers massifs et mobiles (Kaikatsishvili) et un arrière qui s’intercale toujours à bon escient (Jaminet), apportant un surnombre concluant.

Car c’est vraiment sur ces deux secteurs (vitesse et percussion) que les Neversois ont étés impressionnants, le jeu rapide à la main creusant des brèches pour des trois-quarts massifs qui se sont faits une joie de casser les plaquages. Rouen s’est mis à la faute trop souvent face à une botte quasi parfaite de Cazenave. "Oui, nous avons bien résisté en première période. Rouen peut mettre un second essai mais n’y parvient pas. On se remet dans le coup doucement. Nous avons cherché à beaucoup déplacer le bloc rouennais et nous avons été plutôt juste dans l’occupation au pied", assure le coach bourguignon.

Deux ballons volés capitaux

Surtout, Nevers a mis la main sur la mêlée, Rouen perdant un pilier en première mi-temps et un autre en seconde, obligé de finir à treize, suite à l’application de la règle de la carence, poussant le capitaine Joris Dastugue à sortir, suite au passage à des mêlées simulées. Puis de manière surprenante, Nevers a aussi mis la main sur la touche, en volant deux importantes en fin de première mi-temps. "Ce sont effectivement de bons signes. Nous sommes à l’affût de tous les ballons et on rejoue. Maintenant, il nous faut nous focaliser sur notre match en retard face à Béziers, pour bonifier ce résultat en Normandie", conclut Xavier Pemeja.

Si Nevers s’est remis dans le bon sens, Rouen se retrouve dans un championnat à trois pour la descente avec Valence-Romans et Aurillac. Là aussi, les matchs en retard d’Aurillac seront très importants.

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