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Vannes : première à l’extérieur

Par Denis Ravanello
  • Jean Noel SPITZER (Vannes).
    Jean Noel SPITZER (Vannes). Icon Sport
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(16-21) Le RCV a attendu la 12e journée pour décrocher son premier succès à l’extérieur. Une victoire acquise grâce à une seconde période accomplie et une occupation du terrain rationnelle.

La saison dernière, Vannes avait décroché son premier succès à l’extérieur à Massy, le 28 septembre. Cette année, il aura fallu attendre la 12e journée et le septième match à l’extérieur pour voir les Vannetais lever les bras en fin de rencontre. Jean-Noël Spitzer, le boss du sportif, avait pointé du doigt "certains relâchements et un état d’esprit pas tout le temps à la hauteur en déplacement". Ces manquements ont bien failli leur jouer un mauvais tour en première période où le RCV évoluait contre le vent. à plusieurs reprises il a élevé la voix sur ce manque d’agressivité en défense et en attaque.

Pas d’affolement

Pour autant, comme le soulignait Jules Le Bail : "Cette victoire à l’extérieur nous la recherchions et elle nous tenait à cœur. Nous avons su, contre le vent, ne pas s’affoler dans les périodes fortes de nos adversaires. Nous savions la difficulté de notre tâche, Soyaux-Angoulême et Aurillac s’étant inclinés face à cette équipe qui joue sa survie." Effectivement, bien que menés au score (16-3), les Bretons ont eu le bon timing d’inscrire un essai à deux minutes de la mi-temps grâce à leur marque de fabrique, un maul pénétrant suite à une pénaltouche, ce qui a changé le visage du match. Cet essai transformé leur permettait de rester à une portée de fusil de leurs adversaires.

En seconde période, avec le vent, grâce à une pression de tous les instants, les Bretons ont réussi à maintenir les Damiers dans leur camp, à la satisfaction de Jean-Noël Spitzer : "Il nous fallait cette victoire. Deux fois, nous n’étions pas passés loin. Sans réaliser un grand match, elle nous fait du bien. Si, en première mi-temps, notre plan de jeu n’a pas été respecté, on a su garder la tête froide et, en seconde période, à partir de ballons portés, nous avons mis la pression sur nos adversaires. Il y a juste ce manque de maturité dans les dernières minutes qui aurait pu faire basculer la rencontre." C’est clair que les ballons portés de la seconde période ont permis à Laijiasa Boleinavalu d’inscrire un essai, toujours dans un bon timing (44e) et, par la suite, de récupérer de nombreuses pénalités. Le coaching a joué aussi un grand rôle car la rentrée de Jules Le Bail a permis de dynamiser le jeu et d’occuper le terrain avec un jeu au pied intelligent. Le changement de la première ligne dans son intégralité, à la 60e minute, fait aussi partie de cette stratégie gagnante.

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