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Montauban : Le mérite d’y croire

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Pro D2 - Maxime MATHY (Montauban).
    Pro D2 - Maxime MATHY (Montauban). Icon Sport
Publié le Mis à jour
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(16-18) Malgré l’adversité, la stratégie mise en place par l’USM a parfaitement fonctionné, crucifiant Aurillac après la sirène.

On ne peut pas dire que la folie s’est emparée des Montalbanais, mais cela y ressemblait presque. Quand les gros tordent cette dernière mêlée contre eux sur la ligne médiane, l’USM y croit. Quand Bosviel choisit la touche pour aller chercher la gagne, ils y croient. Quand deux mauls pénétrants dévastateurs enfoncent toutes les illusions cantaliennes, ils peuvent alors laisser exploser une partie de leur joie. L’autre viendra sur la transformation de l’artilleur sapiacain.

C’est d’ailleurs comme un signe du destin que cette victoire se retrouve entre les pattes de Jérôme Bosviel, métronome dans l’occupation, mais auteur d’un improbable un sur quatre sur le premier acte face aux perches, laissant alors la charge du tir au but à Maxime Mathy. Mais sur l’essai de l’égalisation, "Evrard (Oulai, N.D.L.R.) est tellement heureux que l’on ait marqué qu’il m’a sauté dessus et coupé littéralement le souffle. Je ne pouvais pas la prendre. Et tant mieux, cela a fait du bien à Jérôme", précisait le centre de Montauban.

Dans cette rencontre, tout n’a pourtant pas été facile. Un premier acte plutôt dominateur dans l’occupation du terrain et plus de 35 minutes passées dans le camp cantalien sans pour autant prendre le large. Au-delà de cette maladresse improbable de Bosviel, c’est Benson Stanley qui fait connaissance avec le Pro D2 et avec Shaun Adendorff qui l’éteint sur une percée dévastatrice (13e).

Mental et sang-froid

Mais "dans ce match de bas de tableau" comme analysait Mathy, Montauban avait mis une stratégie en place : "on savait pourquoi on était venu ici et on a le résultat que l’on voulait à la fin. Tout le monde s’est donné à 200 %". Dans la foulée du centre de l’USM, Cyril Deligny n’en pensait pas moins. Rentré à l’heure de jeu, le talon a fait le taf, tout comme l’ensemble du banc d’ailleurs. "Même quand on était menés 16 à 6, on y a cru et on est allés chercher cette victoire. On voulait rattraper notre connerie de la semaine dernière face à Carcassonne. " Car du cœur et de la détermination, les Montalbanais en ont montrés. Ils sont pourtant à quatorze à ce moment là de la partie, à la suite du carton jaune d’Oulai pour un plaquage dangereux. Et même face à un huit de devant performant, Montauban renverse les monts du Cantal. "Les gars se sont démenés jusqu’à la dernière minute. Ils ont eu le mérite d’y croire tout le temps, même en infériorité. On manque d’efficacité sur la première période. Aurillac nous met à mal sur l’entame de seconde. Mais les gars ont fait preuve de caractère, de solidarité, de mental et de sang-froid car il n’était pas évident de rester maître du jeu à 16 à 6." Jean Bouilhou résumait parfaitement la rencontre. Montauban sait qu’il vient de réaliser un grand coup dans le Cantal. Une bonne affaire avant un déplacement périlleux à Béziers.

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