Le RC Vannes sur le fil
Le résumé
Jamais depuis le début de saison, le RCV n’a été autant mis en difficulté devant son public sur sa pelouse de La Rabine. Les Charentais ont cru pouvoir jusqu’au bout, non seulement accrocher le bonus défensif, mais tout simplement la victoire. Ce qui n’aurait pas forcement constitué un déni de justice, comme la victoire d’un point des vannetais n’avait rien d’un scandale.
À l’issue d’une première période sans attrait, où les deux organisations trop parfaites ôtèrent tout suspense à une rencontre qui ronronna pendant la première demi heure, c’est Soyaux qui virait avec un tout petit viatique d’un point (10-9). Le match pris toutefois une autre tournure, après la demi heure de jeu, mais pas celle attendue. La boite à claques et les coups de parapluies et de sacs à main ont été de sortie. Résultats, deux rouges pour Picault à Vannes et Belzons à Soyaux avec en prime un jaune pour Roux coupable d’un placage haut - l’élément déclencheur de ce qui allait suivre en matière de cartons - sur Popelin. Bref, il n’y avait pas matière à se pendre au lustre au repos. Et si Soyaux virait en tête, les charentais le devaient à l’essai en bout de ligne de Laulhé à la conclusion d’un classique dans le genre cadrage-débordement.
Le RCV qui donnait l’impression d’avoir perdu le fil de son match retrouva des couleurs peu avant l’heure de jeu avec l’essai de Cloostermans qui permis alors aux Bretons de reprendre le score (16-13) et même 23-13 avec l’essai de filou de Jules Le Bail (61e). Pour autant la fin de match fut loin d’être une promenade de santé pour les Morbihannais. Lafitte sur deux essais en bout de ligne 69e, 79e) ralluma a flamme de l’espoir dans le camp visiteur. 26-25 à la sirène, Vannes conservait son petit point…qui en fait en valait quatre.
Le tournant
Rétrospectivement, c’est la transformation non réussie de Ugalde qui constitue ce tournant. Passée entre les perches, c’est bien Soyaux qui au final l’aurait emporté d’un point.
L’action du match
Nous l’accorderons à Leroy Cloostermans qui, en allant en terre promise peu avant l’heure de jeu, après une longue séquence de domination des Vannetais à 5 mètres de la ligne. 5 fois, 10 fois par de petits tas, les Vannetais ont remis l’ouvrage sur le métier pour reprendre score et ne plus le lâcher.
Les meilleurs
Vannes : Gratien, Curtis, Burgaud, Picquette, Bolénaivalu,
Soyaux-Angoulême : Berthaud, Roux, Etcheverry, Lafitte, Ayestaran.
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