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Pas le feu à la Vienne

  • La JA Isle a connu un départ très difficile mais croit encore en ses chances de maintien en Fédérale 2.
    La JA Isle a connu un départ très difficile mais croit encore en ses chances de maintien en Fédérale 2. - JA Isle Rugby
Publié le Mis à jour
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Le JA Isle pointe à la dernière place du classement mais voit la réception de Vichy comme l’opportunité de lancer sa saison.

Quand les uns paniquent ou demeurent fatalistes lorsque la situation se dégrade, d’autres restent optimistes. C’est le cas de la JA Isle-sur-Vienne, bon dernier de la poule 8 de Fédérale 2. "Il faut toujours positiver !, martèle le président Denis Monzat. Le club vit bien, joueurs, staff et dirigeants restent soudés et nous restons convaincus que la roue va tourner !" Cette espérance fait suite pourtant à des heures plus moroses. "Les gars, dans un premier temps, ont été fatalistes, acceptant la relégation alors que rien n’est encore joué", poursuit le dirigeant.

Il faut dire que le début de saison a été particulièrement brutal. Une reprise avec un nul à domicile et une correction qui a laissé des traces. "Le début de saison a été raté. Nous avons laissé échapper beaucoup de points bêtement, reconnaît l’entraîneur Franck Varoqueaux. Le premier, contre Belvès, nous menions de quatorze points à dix minutes du terme; et le second, nous sommes complètement passés à côté." Et encaissé soixante-quatre points contre une équipe de Limoges en pleine bourre… "Cela nous a fait beaucoup de mal, comptablement et psychologiquement, puisque nous ne nous sommes jamais libérés par la suite", poursuit-il. Pour ne rien arranger, nombreux sont les blessés qui ont ponctué ce faux départ. "Rapidement, notre demi de mêlée et buteur s’est blessé au dos et nous n’avions plus notre deuxième ligne titulaire, énumère Denis Monzat. Le moral n’était plus là, nous n’avions plus l’envie de la gagne. Alors qu’actuellement, j’ai le sentiment que les gars se rebellent."

Une révolte en marche

Depuis quelques semaines, le club va mieux. Si on s’en tient aux résultats, la situation n’est guère mieux. Mais dans l’état d’esprit, en interne, on sent du changement. "Depuis trois semaines, notre approche, notre façon de faire ont changé, note Franck Varoqueaux. Nous nous reposons davantage sur les choses qui avaient marché l’an dernier. Les gars s’accrochent, ils sont nombreux aux entraînements et n’ont pas l’intention de lâcher quoi que ce soit." Et le président de lui emboîter le pas : "Nous n’avons plus rien à perdre et donc tout à gagner !"

Une victoire contre Vichy signerait un succès majuscule face à un quatrième qui joue la qualification. Et surtout, cela relancerait le club haut-viennois à l’avant-dernière place. Pas une mauvaise chose pour le moral surtout avant une pause amplement méritée de quelques semaines. "Adviendra ce qu’il adviendra, relativise Denis Monzat. Notre niveau oscille années entre la Fédérale 2 et 3 et on bataille depuis quelques années pour le maintien. Ce ne serait donc pas un péril que de descendre." Avant d’ajouter, avec le sourire : "J’ai connu des situations similaires en tant que joueur, dont une saison où l’on avait terminé dernier après la phase aller, pour se qualifier en fin de saison !" À bon entendeur…

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