Le RC Vannes à la peine
Victoire sur le fil du RC Vannes (9-6) face à Béziers dans un duel très cadenassé durant l’intégralité de la rencontre.
Le tournant
On ne peut que s’arrêter sur la pénalité victorieuse de Christopher Hilsenbeck à la 57e minute, obtenue sur une faute au sol. Après l’égalisation de Latorre dès la reprise, cette pénalité permettait alors du RCV de prendre une toute petite option sur la victoire.
L’action du match
Difficile de sortir une action plus qu’une autre, car leur nombre fut réduite à la portions congrue. Les tentatives de Popelin de lancer les offensives dans le désordre, pour généreuses qu’elles aient pu être non pas modifier la face de la rencontre. Les acteurs en sont restés le plus souvent au stade des bonnes intentions.
Le résumé : Le match contre Soyaux avait déjà mis en filigrane les difficultés de cette équipe vannetaise à asseoir une quelconque autorité dans le jeu. Le match d’hier au soir contre Béziers à confirmé la chose.
Rugby de tranchées
Globalement la frustration était grande à la pause, d’un match qui n’a jamais totalement pendant 40 minutes tenu les spectateurs en haleine. Deux pénalité d’Hilsenbeck (3e, 14e), donnèrent le ton…. avant de voir le jeu breton se déliter au fil des minutes. Des sorties de camp au pied de Hilsenbeck et de Popelin laborieuses, une propension à systématiquement jouer le combat au près, il n’y avait donc pas de quoi se pendre au lustre ! Plutôt à s’arracher les cheveux. Les Biterrois n’en demandaient pas tant qui se plurent alors à imiter les vannetais dans un rugby de tranchées, s’offrant même le luxe d’un domination territoriale en terme d’occupation légèrement sentie (20e - 40e minute). 6-3 à la pause (avec la pénalité de Latorre 36e), on vivait le rugby de grand-papa ! arbitré par un homme en jaune particulièrement tatillon.
Copier/coller
La seconde période fut du même tonneau. Un rugby peu enthousiasmant, avec des pertes de balles à répétition dans le jeu à la main, des relances plus qu’approximatives des deux équipes, bref, rien de bien stimulant pour réveiller public rapidement endormi dans une certaine torpeur. Et le score direz-vous. Et bien il progressa une seule fois sur un coup de botte de Hilsenbeck (57e). Après, les deux équipes ne parvinrent quasiment jamais à craquer le premier rideau pour espérer aller en terre promise. Pour en avoir fait le constat, le RCV tenta des ballons à suivre, sans plus de succès. Béziers repartait alors de Bretagne avec un bonus défensif largement mérité au regard de l’ensemble de son oeuvre. Pour Vannes, seuls les 4 points avaient de quoi satisfaire … le classement.
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