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Les «Off du Midol» : Hayman se livre sur son départ

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Carl Hayman a passé un réveillon 2020 plus calme que l’an passé. L’ancienne légende des All Blacks et du RCT avait vécu un début d’année très difficile. Cela avait commencé par une grosse altercation le soir du Nouvel An avec plusieurs joueurs de la Section paloise dont son compatriote Jamie McIntosh et Steffon Armitage considéré comme un proche de l’ex-pilier droit. Pourtant, il avait fallu l’intervention de la police pour séparer les protagonistes. Trois jours plus tard, il était écarté de son poste d’entraîneur des avants. En mai, il était condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales et appels malveillants. Séparé de son épouse depuis plusieurs mois, il a vécu une véritable descente aux enfers, sur fond de problèmes avec l’alcool. Pourtant c’est toujours avec une grande courtoisie qu’il déclinait nos demandes d’explications sous forme d’entretien. Depuis qu’il a débarqué en France en 2010 à Toulon, il a toujours été bienveillant avec la presse, répondant régulièrement et dans le meilleur français possible à nos questions.

Le sport comme thérapie


Fin juin on recevait par texto à une ultime relance. "Je finis la mise en place d’un projet en Nouvelle-Zélande et te rappelle en suivant." Entre temps sur l’application Strava, on pouvait s’apercevoir que Carl Hayman s’était mis à beaucoup courir et pédaler. Un peu partout dans le monde. Le sport en guise de thérapie et de renaissance. Au fil des échanges par texto, on apprenait qu’il envisageait de gravir le Mont Blanc (ascension réalisée déjà en 2015 avec Steffon Armitage) puis le mont Makalu, un 8 000 mètres dans l’Himalaya. L’interview était l’occasion de parler de son projet, mais pas question d’occulter ses problèmes personnels. "Pas de soucis, je suis prêt à parler de tout", glissait-il en introduction. En effet, pas de faux semblants. Hayman assumera ses actes et ses dérives au cours d’une discussion sincère. "Je suis responsable de ce qui m’arrive. Ma vie familiale était devenue compliquée, pour ne pas dire plus… Il faut mettre des mots sur les problèmes. Oui, je me suis peut-être trop refugié dans l’alcool pour faire face aux changements qui avaient lieu dans ma vie. Ce n’était pas la bonne solution mais j’étais peut-être fragile. Encore une fois, je ne cherche pas d’excuse, je suis le seul responsable." Depuis, il tente de renouer les fils avec sa famille tout en poursuivant sa pratique intensive du sport. Pour les fêtes 2020, il a choisi ses terres d’origine : la Nouvelle-Zélande.

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