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Racing 92 : questions d’arrière-garde

  • Simon Zebo et Brice Dulin se partagent à parts égales le poste d’arrière depuis le début de la saison mais, malgré leur palmarès, ils semblent peu convaincaints. En sera-t-il de même pour cette deuxième partie d’année ? Photos Icon Sport
    Simon Zebo et Brice Dulin se partagent à parts égales le poste d’arrière depuis le début de la saison mais, malgré leur palmarès, ils semblent peu convaincaints. En sera-t-il de même pour cette deuxième partie d’année ? Photos Icon Sport Sportsfile / Icon Sport - Sportsfile / Icon Sport
  • Simon Zebo et Brice Dulin se partagent à parts égales le poste d’arrière depuis le début de la saison mais, malgré leur palmarès, ils semblent peu convaincaints. En sera-t-il de même pour cette deuxième partie d’année ? Photos Icon Sport
    Simon Zebo et Brice Dulin se partagent à parts égales le poste d’arrière depuis le début de la saison mais, malgré leur palmarès, ils semblent peu convaincaints. En sera-t-il de même pour cette deuxième partie d’année ? Photos Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Racing 92 - Depuis le début de saison, le staff francilien alterne sans conviction entre Simon Zebo et Brice Dulin au fond du terrain. Mais ces deux joueurs ont du mal à vraiment s’imposer…

À l’arrière, le Racing 92 compte deux internationaux de fort calibre. Le premier d’entre eux, a priori le titulaire, recense 35 sélections avec les Diables Verts, dont le tiers avec le numéro 15 dans le dos. Le second, bébé éprouvette des filières de formation agenaises, rassemble, de son côté, 29 capes dont 25 en position de dernier rempart, puisque le "Goret" eut parfois la fumeuse idée de déplacer Dulin à l’aile, un poste où il n’avait pas le moindre repère. De l’extérieur, les Ciel et Blanc pourraient donc sembler surarmés au fond du terrain, où Simon Zebo (12 feuilles de match) et Brice Dulin (12 feuilles de match) se partagent le temps de jeu de façon équitable depuis le début de saison. Pourtant, s’il est un poste qui pose questions dans les Hauts-de-Seine depuis la reprise, c’est bel et bien celui-ci. Zebo ? On a assez dit de bien de lui l’an passé, à son arrivée en Ile-de-France, pour être plus sévère aujourd’hui. De fait, on ne reconnaît plus le "fou dansant" de Limerick depuis le coup d’envoi de la saison 2019-2020 et, sur le terrain, l’ancien arrière du Munster semble empâté, alourdi et, globalement, moins concerné qu’il ne l’était l’an dernier.

À Nanterre, on a ainsi vu l’international celte s’oublier sur des plaquages, commettre des en-avant qu’il ne faisait pas jadis et parfois manquer de pep’s, au moment de s’intercaler dans la ligne. Alors, si l’on s’était souvent élevé contre le fait que Joe Schmidt, l’ancien sélectionneur irlandais, persiste à bouder Simon Zebo (28 ans), on est aujourd’hui contraint de reconnaître qu’au pays, Rob Kearney et Jordan Larmour lui sont clairement supérieurs, à tel point que l’on voit mal comment Andy Farrell, le successeur de Schmidt, pourrait rappeler le Racingman pour la prochaine tournée d’été. Vous nous trouvez injuste ? Vous constaterez pourtant que le staff francilien a fait le même constat : après la piètre performance du môme de Cork face à l’équipe "bis" des Ospreys, le Munsterman a clairement été mis au frigo par ses employeurs (il était hors du groupe contre Montpellier et Brive), lesquels espèrent susciter chez lui une réaction d’orgueil avant d’aborder un mois de janvier pour le moins copieux (Clermont, Munster, Saracens…).

Pour l’an prochain, l’option Dupichot ?

Brice Dulin ? Après avoir été considéré aux premiers jours du mandat de Philippe Saint-André comme le golden-boy du rugby français, il a vu sa carrière fauchée l’an passé par une lourde opération du genou, s’est fait doubler en club par ledit Zebo et depuis, l’Agenais tarde à retrouver le punch qui était le sien lorsqu’il se risquait à remonter un ballon. Lui dont la carrière est vissée à celle de Laurent Travers depuis huit saisons ne sera donc pas conservé dans les Hauts-de-Seine et annoncera, d’ici peu, sa signature au Stade rochelais. À 29 ans, Brice Dulin est pourtant loin d’être "fini" et d’autres avant lui ont profité de la bouillante atmosphère du stade Marcel-Deflandre pour relancer une carrière qui semblait ronronner, Jules Plisson témoignera probablement en ce sens. Lorsque Brice Dulin quittera l’Ile-de-France, les dirigeants du Racing 92 ne se mettront pas pour autant en quête d’un autre arrière, puisqu’ils voudraient l’an prochain responsabiliser Louis Dupichot à ce poste. Formé au club, Dupichot n’a pas le talent brut de certains de ses coéquipiers. Mais contrairement à beaucoup d’entre eux, il n’a pas le moindre défaut : un bon jeu au pied, une défense agressive, un certain sens du placement sous les ballons hauts et une régularité qui le place rarement à 18/20, mais jamais en dessous de 14/20. Et si c’était lui, l’avenir ?

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