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Va falloir faire le tri à Clermont !

  • Damian Penaud (Clermont) contre le Racing 92
    Damian Penaud (Clermont) contre le Racing 92 Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Si l’ASM est repartie bredouille de son déplacement à la défense, c’est à cause d’un déchet pharaonique dans son jeu.

Si Clermont n’était pas un club connu pour sa stabilité, sa sérénité, sa construction cohérente, sans bruit, ni vague, la question s’imposerait. Cette équipe est-elle en panne de repère ? En manque de liant ? Ou comment expliquer autrement le déchet pharaonique aperçu samedi à "Paris La Défense Arena". Des occasions, les hommes de Franck Azéma s’en sont créées quelques-unes. Des opportunités, ils en ont eu à la pelle. Peu avant le quart d’heure de jeu, une première munition gâchée : perte de balle sur une touche à cinq mètres de l’en-but des Racingmen. À la récupération Camille Chat… qui tape quatre-vingts mètres plus loin. Et assure le soutien avec Bernard Le Roux. Résultat : pénalité contre l’ASM (10-0, 14e). Cette action a donné le ton de la rencontre. Concrètement, les Auvergnats ont bégayé dans les 22 mètres adverses. Un exemple ? Tuicuvu, après que son équipe ait balayé la largeur à plusieurs reprises, perd un ballon au sol à l’entrée de cette zone (18e). Au début de la seconde période, Damian Penaud, après une attaque initiée quasiment de l’en-but se retrouve à jouer son dernier duel. Un deux contre un où il a la possibilité de servir son arrière Tuicuvu. En vain. La passe est mal ajustée (45e). Un peu plus tard, c’est George Moala, un des meilleurs clerontois des dernières semaines, qui lâche un ballon précieux toujours à l’approche de la ligne adverse.

Azéma : "Jusqu’à présent, on en a pris quarante un peu partout"

"On a malheureusement encore trop d’imprécisions dans notre jeu pour gagner ce genre de rencontre, a pesté Franck Azéma à l’issue de la rencontre. Et je ne parle pas des cadeaux qu’on a faits. Dès la première mi-temps, nous avons eu un manque de réalisme. Et ça s’est confirmé jusqu’à la dernière action sous les poteaux où nous aurions pu espérer marquer trois points pour au moins prendre un point de bonus défensif." Au lieu de cela, l’ASM est reparti bredouille de son séjour à la Défense. Une récurrence depuis le début de saison. Et pour cause. Jamais en treize journées de Top 14, les Clermontois n’ont réussi à inscrire le moindre point de bonus défensif, ni offensif. Et pourtant… "Il y a du mieux, a clamé le manager des Jaunards. Jusqu’à présent, on en a pris quarante partout. Maintenant, c’est frustrant de mourir à huit points et de ne rien ramener, surtout quand on voit le déchet qu’on a eu dans la construction de notre jeu. Quand je vois les rencontres qui nous attendent dans le mois à venir, c’est ce genre de réglages qu’on aura besoin de faire rapidement : tenir le ballon, être capable de faire trois passes d’affilée, conserver le ballon plus longtemps et être plus tueurs près des lignes." Le constat est lucide, teinté probablement d’une pointe d’inquiétude. L’ASM va jouer sur les deux prochains week-ends son avenir européen. Un niveau d’exigence et de propreté dans le jeu bien plus élevé que ne le requiert le Top 14.

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