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Woki, Carbonel, Vincent... Promotion express

  • Cameron Woki champion du monde U20 en 2018 avec la France
    Cameron Woki champion du monde U20 en 2018 avec la France Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ils sont déjà sept champions du monde moins des de 20 ans (2018) à faire partie de la première liste de Fabien Galthié. Autant dire que la relève est entamée...

Ce n’est pas forcément une surprise. Depuis un an et demi, et le titre de champion du monde glané par les Moins de 20 ans français en juin 2018 à domicile, les jeunes talents étaient attendus. Il faut avouer que ce sacre avait apporté un joli coin de ciel bleu à un rugby hexagonal qui en avait tant besoin. Il lui avait aussi offert enfin un avenir. Mais, au-delà des résultats, le jeu prôné par Sébastien Piqueronies et produit par sa génération dorée avait enchanté et promis des lendemains meilleurs. Un rugby offensif et audacieux, lequel colle aux standards internationaux et au projet que Fabien Galthié souhaite mettre en place durant son mandat. Voilà pourquoi ce n’est pas non plus une véritable sensation de retrouver sept pensionnaires de la fameuse cuvée 2018 parmi la liste des 42. La transition avait déjà débuté quand le pilier droit Demba Bamba, lequel évoluait alors en Pro D2 avec Brive, fut le premier appelé chez les grands lors la tournée de novembre 2018. Jusqu’à s’imposer premier choix à son poste. Romain Ntamack avait suivi lors du dernier et enfilé le costume de chef d’orchestre des Bleus au Mondial. Tous deux avaient été rejoints par le trois-quarts centre Pierre-Louis Barassi au Japon (après le forfait de Wesley Fofana) mais, blessé cette fois, le Lyonnais ne peut postuler pour la prochaine échéance.

Une génération qui gagne

N’empêche, la vague des anciens Bleuets va déferler sur Nice. Le pilier gauche toulonnais Jean-Baptiste Gros, le deuxième ligne lyonnais Killian Geraci, le troisième ligne bordelais Cameron Woki, l’ouvreur toulonnais Louis Carbonel et le trois-quarts centre montpelliérain Arthur Vincent (ces deux derniers ont encore été champions du monde avec les U20 en 2019) vont intégrer le groupe. Sachant que l’ouvreur de l’UBB Matthieu Jalibert fait aussi partie de la même génération mais n’était pas disponible lors du Mondial en France, tout comme Gervais Cordin qui soignait alors une rupture des ligaments croisés du genou. Et le Racingman Jordan Joseph ou le Toulousain Lucas Tauzin sont proches du squad. Une dizaine de membres de ce cru (rapidement catalogués "génération 2023") sont donc suivis de près par le staff. Si tous ne sont évidemment pas sur la feuille de match contre l’Angleterre le 2 février, la logique est évidente à les voir prendre la relève. D’autant plus qu’au contraire de leurs aînés, souvent accablés par les défaites à répétition, eux débarquent avec leur culture de la gagne. Et comme Raphaël Ibanez glissait récemment dans ces colonnes "S’habituer à gagner, c’est quand même mieux."

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