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Tarbes : un bilan sportif positif

Par Jean-Michel Bleze-Pascau
  • Les trois-quarts, comme ici Nisié Huyard, se mettent souvent en évidence cette saison.
    Les trois-quarts, comme ici Nisié Huyard, se mettent souvent en évidence cette saison. La Nouvelle République des Pyrénées - Laurent Dard
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Malgré la défaite à la maison contre Blagnac, le parcours des Haut-Pyrénéens prouve que la stado a toute sa place en Fédérale 1

Le rugby professionnel a permis aux grandes villes de prendre place en Top 14, en faisant, a contrario, le malheur des villes moyennes comme Tarbes, qui a perdu ses sponsors nationaux (comme la Matmut par exemple) et qui éprouve, de ce fait, les pires difficultés à boucler son budget chaque saison. Le gendarme financier les a même rétrogradé en Fédérale 1 en 2016 et sanctionné de huit points la saison dernière avec interdiction de disputer les phases finales du Jean-Prat. Cette année encore, malgré un rajeunissement de l’effectif - avec des salaires moins élevés - le club a dû faire appel à la mairie de Tarbes et à ses fidèles sponsors pour combler un nouveau déficit. Si le président Lionel Terré (depuis juillet 2018) a mis lui aussi la main à la poche, son prédécesseur Antoine Nunes a annoncé que c’était la dernière fois que son entreprise renflouerait le club. De ce fait, il ne faut plus espérer revoir un jour le Stado disputer une finale de championnat de France d’élite, à moins de trouver un richissime mécène car le tissu économique de la Bigorre n’est plus assez riche pour entretenir un club de Top 14 et, sans doute, de Pro D2.

Une belle jeunesse

Sportivement, le bilan est bon avec une troisième place de la poule 3, avec neuf victoires dont plusieurs bonifiées et seulement quatre défaites. Insuffisant tout de même pour espérer disputer le Jean-Prat, même s’il reste encore beaucoup de matchs à disputer, à cause notamment des échecs à domicile contre les deux cadors de la poule (Albi et Blagnac) et également le match raté à Lannemezan qui n’a pas été du goût du président Terré. De toute façon, si ce groupe composé de jeunes à un bel avenir, la vrai place du Stado TPR est bien en Fédérale 1 (ou en Pro D3 si elle voit le jour) et s’il parvient à conserver son statut pro.

En ce qui concerne les autres équipes du club, elles attirent toujours les meilleurs du département et même du Gers. Ainsi, les Gaudermen, Alamercery, et Crabos disputent les championnats élite avec plus ou moins de bonheur. Enfin, les espoirs - réservoir de la une - se sont qualifiés brillamment pour la seconde phase du championnat, comme les saisons précédentes où ils avaient même brillé en phase finale.

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