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Nîmes : jeunes et solides

Par Olivier Gagnebien
  • Les Gardoises assurent pour une première année en Fédérale 1.
    Les Gardoises assurent pour une première année en Fédérale 1. DR
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Promues à l’intersaison, les Gardoises sont presque assurées du maintien. Une belle performance...

Ce sera compliqué de valider un ticket d’accès au play-off ou de boucler la saison dans le carré de tête, " c’était un objectif ambitieux" glissent les deux techniciens Stéphane Nardy et William Pennaneach. à un peu plus de la moitié de leur exercice, les Nîmoises peuvent d’ores et déjà imaginer un maintien confortable. Bien sûr, il y a ces deux faux pas à Kaufmann face à Béziers (5-10), en entame de saison, puis, en décembre, face à lactuel dauphin Castres (13-17) ou encore ce faux pas à Gaillac (16-10) avant de plonger dans la trêve des confiseurs… Pour autant, malgré trois revers de rang avec ce dernier, il y a huit jours, à Béziers (30-7), les Nîmoises font leur petit bout de chemin. "Les résultats sont même surprenants", glisse le directeur administratif du club Alexandre Salles. "C’est un effectif qui tient la route et qui a faim", ajoute son vice-président Philippe Barrère. Après tout, du côté de Kaufmann, l’histoire du rugby féminin est récente, il n’a que cinq ans d’âge. Il y a encore un an, elles émargeaient à l’étage du dessous, celui de la Fédérale 2. Jusqu’à être intraitables à Kaufmann et boucler en tête leur saison régulière avant d’être repêchées sportivement après leur revers, en play-off, face aux Ponettes corses.

Le temps de grandir

Aujourd’hui, les Nîmoises font le boulot. Et plutôt pas mal. Leur rideau défensif tient son rang et elles savent s’appuyer sur un vrai collectif. "Il n’y a pas de pièces maîtresses, on manque d’expérience, personne pour prendre vraiment les clefs du camion glisse William Pennameach, on manque aussi de longueur de banc mais il y a du mouvement et du jeu dans notre rugby. Et derrière nous, il y a un club." Et puis, elles peuvent aussi compter dans leurs rangs sur une bonne dose de jeunesse. Ici, la moyenne d’âge ne dépasse pas les vingt-quatre ans et leur pilier droit Laure Henry et leur seconde ou troisième Julia Koterrer ont participé aux sélections du Top 100 moins de 20 ans. En fait, les Nîmoises ont juste besoin de temps pour grandir encore dans ce championnat.

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