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Un simple coup de mou pour les Marcquois

Par Guillaume Cyprien
  • Les Marcquois connaissent une préiode de flottement. Jusqu’à quand ? Les Marcquois connaissent une préiode de flottement. Jusqu’à quand ?
    Les Marcquois connaissent une préiode de flottement. Jusqu’à quand ? DR
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Les leaders indomptables ont été battus et malmenés chez des adversaires du fond du classement. Suffisant pour faire naître des rumeurs de problèmes financiers.

La chose a paru tellement étonnante, que les réseaux socios alimentés par quelques rumeurs infondées, ont bruissé la semaine dernière au sujet de problèmes financiers supposés rencontrés par les Marcquois. Dominer la première phase avec autant d’outrance, et perdre à la reprise du mois de janvier de plus de vingt points à Orléans, chez une équipe qui occupait la place de lanterne rouge ? C’était trop énorme, et des suppositions ont fait flores dans les conversations, sur la décision des contrats "pros" de Marcq de ne plus jouer, faute de ne plus percevoir leurs salaires.

Ce club sanctionné la saison dernière d’une interdiction de participation aux phases finales, pour un déficit de 45 000 euros constaté sur la saison précédente, devait avoir récidivé. "Non, tout va bien de ce côté là. Chacun perçoit son salaire, a tranché net Guillaume Potelle, le pilier et capitaine, un ancien de la maison lilloise disparue dans les flammes d’un endettement immense, et qui, la saison dernière, avait mis ses dirigeants devant la nécessité de rénover leur façon de fonctionner. Ce qui arrive et que les gens ont du mal à accepter, c’est que nous avons été rattrapés par les autres. Si vous cumuler nos imperfections du moment, qui sont nombreuses, et la progression de nos concurrents, vous obtenez une marge de manœuvre qui s’est réduite. C’est aussi simple que cela." "à Orléans, nous avons eu quatorze occasions de marquer des points qui ont été vendangés, pointe le manager Philippe Caloni. à Plaisir, où nous nous sommes imposés de justesse le week-end suivant, nous avons encore raté beaucoup de choses. Et si on ne marque pas, les autres le font pour nous. Mais je dois dire que les joueurs ne trichent pas. Leur engagement est au delà de tout soupçon. Nous sommes maladroits, voilà tout."

Les quatorze contrats prolongés

La perte de vitesse des Marcquois aura une incidence sur la suite du championnat. Si elle est momentanée, ceux qui ont su en profiter - Orléans et Plaisir notamment - bénéficieront d’un avantage sur leurs concurrents au maintien. Si elle devait durer, Beauvais se trouve en embuscade pour leur arracher la place de leader, l’objectif de ces deux équipes formatées pour la montée en Fédérale 1. Elle offrira le match retour à domicile lors de la double confrontation promotionnelle. Dans l’encadrement du club, la situation de flottement de l’équipe fanion est perçue sans tension. "J’ai été joueur pro et entraîneur pro de handball, a commenté le président Olivier Gradel. Je sais parfaitement qu’une saison est faite de trous et de rebonds. Nous faisons une confiance absolue à Philippe Caloni et son équipe, dans leur intention de mener le projet à bien. Nous avons intégré la possibilité de leur échec. Une réunion a déjà été établie à ce sujet avec les partenaires. Et je peux vous dire que non content de ne rencontrer aucun problème financier cette saison, nous n’en aurions aucun la saison prochaine même en cas d’échec. Je ne vous cache pas non plus que nous privilégions dans nos séances de travail, le scénario de la montée en Fédérale 1."

La semaine dernière, avec Philippe Caloni, ils se sont rencontrés pour matérialiser le principe de l’instauration d’une deuxième journée de travail continue. Un peu avant, ils avaient prolongé leur quatorze contrats en cours, les sept contrats professionnels et les sept contrats pluriactifs. Sur le plan budgétaire, olivier Gradel a déjà annoncé pouvoir rassembler au moins 1,5 millions d’euros pour jouer en Fédérale 1. Marcq-en-Baroeul est donc juste assoupi. Pour combien de temps ?

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