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Déjà punie, l’Italie remplit-elle les critères ?

  • Foto IPP/Sebastiano Pessina Cardiff, 1 febbraio 2020Six Nations 2020 - Sei Nazioni 2020Galles - ItaliaJosh Adams esulta dopo la meta agli AzzurriItaly Photo Press World Copyright 

Photo by Icon Sport - Josh ADAMS - Millennium Stadium - Cardiff (Pays de Galles)
    Foto IPP/Sebastiano Pessina Cardiff, 1 febbraio 2020Six Nations 2020 - Sei Nazioni 2020Galles - ItaliaJosh Adams esulta dopo la meta agli AzzurriItaly Photo Press World Copyright Photo by Icon Sport - Josh ADAMS - Millennium Stadium - Cardiff (Pays de Galles) Ipp / Icon Sport - Ipp / Icon Sport
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Il n’en fallait pas plus pour que le débat, lancinant depuis une petite décennie que l’Italie enchaîne les raclées, n’attende pas samedi soir et la fin de cette première journée du Tournoi 2020 pour revenir sur le devant de la scène : l’Italie, promue en 2000 dans la compétition majeure du continent, le faisant alors passer de cinq à six nations, y a-t-elle encore sa place ?

Le débat, forcément, est facile, nourri par les derniers résultats de la Nazionale. Pour faire simple, ces dix dernières années : six victoires en cinquante matchs, aucune lors des quatre dernières éditions ; et des scores peu flatteurs qui cumulent un goal-average négatif à -964 points. Dans ces conditions, dire que les Italiens ne sont pas invités sur la longueur aux standings du Tournoi des 6 Nations tient de l’euphémisme, hormis quelques coups d’éclat ponctuels.

Ce samedi, donc, le Millennium de Cardiff n’avait pas fini de se vider que les Transalpins, qui venaient d’y prendre quarante points (42-0), étaient de nouveau poussés vers la sortie par la vindicte populaire. Avec des projets divers et variés : revenir à un format à cinq nations, ce qui permettrait au passage d’économiser une date à un calendrier annuel qui explose ; proposer un match de barrage, chaque année, avec le vainqueur du Tournoi B et, pour le dire plus concrètement, mettre les Italiens au révélateur géorgien pour décider de qui mérite vraiment sa place dans le Tournoi des 6 Nations ; remplacer, enfin, purement et simplement l’Italie par le Japon. La pratique éprouverait sérieusement la logique géographique mais, dans un sport toujours en quête de tremplins économiques, le Japon est un candidat qui séduit par son rugby léché et ses 120 000 millions de consommateurs potentiels, dont la moitié avait regardé la dernière Coupe du monde. Ne rigolez pas, les insistances du vieux Tournoi planchent sérieusement sur le scénario et, preuve que l’attraction est réelle, les Européens se frottent à la concurrence des Sudistes sur ce dossier nippon.

France et Écosse en proies favorites

Dans ce contexte, qu’est-ce qui plaide encore pour le maintien de l’Italie dans le Tournoi ? Une approche économique, d’abord. Encore une fois. Même si les résultats ne suivent pas, la Fédération italienne dispose de moyens, de sponsors et d’infrastructures effectivement dignes du haut du panier européen. Ce n’est pas rien, au moment de négocier une présence.

Pour la question sportive, les Transalpins pourront également arguer que, si le bilan global est désastreux, leur sélection nationale est également capable de s’approcher, chaque année, du niveau des meilleurs. À ce jeu, les Écossais ont été croqués à sept reprises (2000, 2004, 2007, 2008, 2010, 2012, 2015). Les Italiens ont également fait chuter les Français à deux reprises ces dernières années (2011 et 2013) avant de leur filer de sacrées sueurs froides, l’an dernier au stade Olympique de Rome (14-25). De quoi éveiller la méfiance des Bleus la semaine prochaine au Stade de France.

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