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N'diaye : « L’Italie fait partie du top 5 mondial »

Par Baptiste Barbat
  • Saison 2019-2020 - Tournoi des 6 Nations - Féminines - le 2 février 2020 à Pau - France contre Angleterre (13-19) - Safi N’Diaye
    Saison 2019-2020 - Tournoi des 6 Nations - Féminines - le 2 février 2020 à Pau - France contre Angleterre (13-19) - Safi N’Diaye Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
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Remplaçante face aux Anglaises, la Montpelliéraine, Safi N’Diaye, reste déçue du dernier échec à Pau. Néanmoins, les filles n’auront pas de marge samedi.

Le Tournoi est-il perdu ?

C’est vrai qu’on avait des objectifs plus ambitieux : battre les Anglaises qui sont les meilleures d’Europe, fortes d’un grand chelem en 2019. Mais d’un autre côté, le Tournoi n’est pas fini. Il n’y a plus de nations "en dessous". Tout le monde se structure et l’Italie aujourd’hui fait partie du top 5 mondial. Oui l’Angleterre était la meilleure nation et on a perdu, mais la suite du Tournoi ne sera pas simple.

À froid et après analyse vidéo, quel est votre sentiment après la défaite dimanche face à l’Angleterre ?

Le sentiment est toujours le même, on met trop de temps à entrer dans le match. On manque trop de plaquages, en revanche, on reste proche au score. Ensuite, malgré une bonne conquête, on fait trop de fautes de mains dans la zone de marque.

Arrivez-vous à expliquer cette première demi-heure ?

Il y a plusieurs facteurs mais on est très déçu parce qu’on est capable de faire beaucoup mieux. ça arrive de passer au travers. Maintenant on a clôturé ce match pour passer à l’Italie.

Personnellement et en tant que cadre, était-ce dur de commencer ce match sur le banc ?

C’est vrai que c’est un rôle que je n’ai pas l’habitude d’avoir. On a un très bon groupe, avec du monde à tous les postes, des jeunes, donc de la concurrence.

C’est une nouvelle force de ce XV, pouvoir se reposer sur 23 joueuses ?

C’est plus que cela, c’est 30, 35 joueuses, au même niveau. ça élève le niveau global de l’équipe. Quand on prépare le 6 Nations et la Coupe du monde c’est important de pouvoir compter sur 35 joueuses sans que cela ne baisse la performance générale de l’équipe.

Après trois mois où vous n’avez que l’Angleterre en tête, est-ce difficile de basculer sur l’Italie ?

Pendant deux jours, on a beaucoup travaillé sur la vidéo sur tout ce qui nous a manqué. Maintenant ce n’est pas évident de basculer. Perdre cinq fois d’affilée, c’est vraiment une équipe qui nous pose des problèmes. Quand on voit toutes les occasions qu’on a pour scorer… On n’y est pas encore, on n’est pas loin mais on n’y est pas.

L’Italie fait partie du top 5 mondial, vraiment ?

Je vous assure que depuis deux ou trois ans cette équipe a vraiment progressé. Elles proposent un jeu attrayant, avec du physique et une excellente ligne défensive, une bonne conquête. Elles tiennent beaucoup le ballon et alternent le jeu d’avants et d’arrières sans problème. Elles sont vraiment complètes. Pour elles, jouer la France c’est un défi en plus. Je vous assure que c’est une équipe qui est vraiment en train de monter.

Êtes-vous favorites ?

Non c’est statu quo. Elles nous ont battues l’an passé donc nous sommes vraiment au même niveau.

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