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Ikahehegi : « Il y a deux semaines, je pensais assister au Tournoi depuis mon canapé... »

  • Aselo IKAHEHEGI - Pilier droit de France U20
    Aselo IKAHEHEGI - Pilier droit de France U20 Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Midi Olympique : si on vous avait dit, alors que votre équipe était menée à un quart d’heure de la fin, que vous allez finalement remporter une victoire bonifiée…

Aselo IKAHEHEGI (il coupe) Je n’y aurais pas vraiment cru, pour être honnête ! (rires) Si on nous avait proposé une victoire toute simple, nous aurions signé tout de suite. Mais c’est tout à l’honneur de l’équipe d’avoir su répondre collectivement pour revenir dans le match et aller chercher ce bonus offensif dans les arrêts de jeu, après avoir perdu le match contre l’Angleterre dans le money-time. Jordan Joseph nous l’a répété tout le match, même dans les moments où ça n’allait pas : il s’agissait d’être confiant en nous, en nos points forts, et être patients. C’est important d’avoir de tels leaders sur un terrain pour nous éviter de douter.

Est-il possible que vous ayez quelque peu pris les Italiens de haut en début de match, où votre équipe a parfois semblé céder à la facilité ?

A.I. : On a surtout manqué de précision dans beaucoup d’aspects du jeu en début de match, et comme ces Italiens sont une très bonne équipe, on a failli le payer cher. On connaît très bien cette génération qui nous pose des problèmes depuis quelque temps. Je vous assure qu’on ne s’est pas dit qu’on pouvait aller marquer en "moonwalk " parce que c’était l’Italie ! Au contraire, c’est une équipe qu’on respecte beaucoup, un adversaire redoutable, qui a battu le pays de Galles chez lui lors de la première journée. On était prévenu…

En ce qui concerne votre prestation personnelle, voilà un moment qu’on n’avait pas vu un pilier droit tenir pratiquement 80 minutes sur le terrain…

A.I. : Je n’y suis pas vraiment habitué, à vrai dire. Cinq minutes avant ma sortie, j’avais les mollets durs comme du bois…

Contre l’Angleterre la semaine dernière, vous présentiez d’ailleurs un gros bandage au mollet gauche, qui ne vous a pas empêché de réaliser une entrée très convaincante…

A.I. : J’étais arrivé un peu blessé, mais ce n’était pas le moment de s’écouter. Franchement, il y a moins de deux semaines, je pensais assister à ce Tournoi depuis mon canapé… Je n’ai été prévenu que la veille du match contre les Anglais que Régis Montagne était fiévreux et malade. Vers dix heures du matin, Philippe Boher m’avait appelé en me disant : "prépare-toi, demain tu joues contre l’Angleterre !" Je ne suis arrivé à Grenoble qu’en début de soirée, sans savoir à quoi m’attendre. Je savais juste que j’avais une opportunité. C’était le moment où jamais de la saisir.

Pour revenir à l’Italie, la domination que votre pack a exercé en mêlée fermée fut-elle à vos yeux la clé du match, dans le sens où elle a permis à votre équipe de ne pas sombrer dans ses moments difficiles ?

A.I. : Dans tous les matchs, l’objectif est de dominer devant. Mais c’était peut-être plus vrai encore face à ces Italiens qui nous attendaient dans le combat et qui étaient bien en place en défense. Alors oui, peut-être que les quelques pénalités que nous avons récupérées en mêlée nous ont aidés à rester dans le match, à des moments où nous aurions pu douter. Et je ne parle pas de la toute dernière, à cinq mètres de notre ligne alors que les Italiens venaient chercher la balle de match, sur laquelle les remplaçants ont fait un super boulot. 

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