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Brouillard persistant

Par Vincent PERE-LAHAILLE
  • Inconsistants la semaine dernière à Cardiff, les Italiens de Niccolo  Cannone ont affiché quelques progrès, notamment en touche.
    Inconsistants la semaine dernière à Cardiff, les Italiens de Niccolo Cannone ont affiché quelques progrès, notamment en touche. Photo M. O. - D. P. - Photo M. O. - D. P.
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Après la fessée reçue au pays de Galles (42-0), la squadra a relevé la tête. Mais cela n’aura pas suffi à éviter une vingt-quatrième défaite consécutive.

Cela aurait pu être une journée particulière. Une première victoire au Stade de France. Mais le cœur des coéquipiers de Luca Bigi n’aura pas suffi à rendre hommage à Ettore Scola. Revanchards après avoir été humiliés par le pays de Galles lors de la 1re journée du Tournoi des 6 Nations (42-0), les Italiens ont sans doute fait leur maximum sur la pelouse de Saint-Denis. Et c’est sans doute ça le plus triste constat pour ce rugby italien, si fier mais plongé dans un épais brouillard après avoir encaissé trente-cinq points. Malgré un état d’esprit irréprochable (91 % de plaquages réussis) et une deuxième période à leur avantage, les joueurs de Franco Smith ont une nouvelle fois échoué dans leur quête d’un premier succès dans le Tournoi depuis le 28 février 2015. "Nous avons fait des erreurs pendant les quinze premières minutes mais nous nous sommes bien repris. Nous avons encore des choses à travailler mais je suis content de voir que nous avons réussi à nous créer des espaces pour jouer. Il y a encore du travail mais c’est bon pour notre confiance", a tenu à positiver le sélectionneur Franco Smith.

Soucieux de mettre du rythme avec le demi de mêlée de Gloucester Callum Braley, les Azzurri n’ont pas hésité à envoyer du jeu à l’image de l’ailier des Wasps, Matteo Minozzi, irrésistible balle en mains. "Je me contente du score. L’équipe peut être fière après notre défaite de la semaine passée. Les Français ont été très bons dans les dix premières minutes mais on apprend chaque semaine. Nous voudrions être plus compétitifs mais j’avoue que les joueurs m’impressionnent par leur capacité à apprendre. Il faut trouver cet élément qui nous rendra plus compétitif et nous permettra de grandir", a souligné l’ancien entraîneur des Cheetahs.

"Notre pack a montré un beau visage"

Affaibli par le forfait de dernière minute du deuxième ligne Alessandro Zanni, "l’homme de fer" aux 118 sélections, le pack de la Squadra azzurra a toutefois tenu tête aux avants français avec un maul conclu par le talonneur remplaçant Federico Zani (28-17, 66e) et trois ballons volés en touche. "Nous avons eu du mal à rentrer dans le match. Nous avons manqué quelques plaquages, nous n’avons pas réussi à conserver le ballon mais le pack a bien réagi. Il a montré un beau visage dans les phases statiques en deuxième période. C’est ce qui nous avait manqué contre le pays de Galles", a insisté le talonneur Bigi.

Avec trois essais inscrits, dont un petit chef d’œuvre d’action collective finalisée par Mattia Bellini, les Transalpins peuvent s’enorgueillir d’avoir mis à mal le système défensif français orchestré par Shaun Edwards. "Nous avons concrétisé le travail de toute la semaine. La vitesse est fondamentale pour notre jeu. On repart avec ce sentiment positif même si l’on doit encore revoir certaines choses dans la maîtrise du ballon", a souligné le capitaine Luca Bigi. Si l’envie et les intentions n’auront pu empêcher une vingt-quatrième défaite d’affilée, l’Italie a sans doute montré aux plus sceptiques que sa place dans le Tournoi des 6 Nations n’était pas une hérésie.

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